Il y a 20 ans, Karlof Galovsky lançait l’album Fuck ‘n’ Shit Baby Love, juste après un passage aux Francouvertes remarqué où il rafle la seconde place. Cette parution fait alors parler beaucoup d’elle et devient un grand succès dans l’underground québécois. Deux de ses chansons réussissent à se hisser en haut des palmarès, soit Riff commercial et Murmures. Tu peux donc célébrer cet anniversaire avec Galovsky en te procurant le vinyle de Fuck ‘n’ Shit Baby Love.

Mentana a lancé l’album Rise From the Wreck en août dernier, son premier en cinq ans. L’opus est inspiré de Sandy, le grand-père de Robin-Joël Cool, qui a été beaucoup de choses dans sa vie, dont un wrangler dans les Rocheuses. Au menu : un voyage musical gracieuseté de la voix rocailleuse de Robin-Joël Cool et des harmonies de Viviane Audet. Comme ils voulaient créer quelque chose de plus cinématographique en matière de sons, ils ont fait appel à des trompette, trombone, violon et mandoline.

Alphonse Bisaillon est un nouveau venu sur la scène musicale québécoise. Il a lancé son premier mini album homonyme en octobre dernier. Il nous avait donné une bonne mise en bouche avec l’extrait Tout est accessoire! Ce dernier est un morceau singulier qui semble aller dans tous les sens, comme une rage de créer trop grande pour être contrôlée. Les six autres pièces du EP présentent le jeune musicien dans une lumière plus sensible, avec des textes poétiques et intimes.

L’autrice-compositrice-interprète Roselle a partagé plus tôt cette année son premier album. Aurore la présente au milieu de questionnements quant aux relations, à notre époque et à sa génération. Roselle se permet aussi parfois d’être revendicatrice, notamment lorsqu’elle aborde les standards de beauté, la violence faite aux femmes ou encore l’impact que peuvent avoir les paroles sur autrui. Dans un mélange de sonorités organiques et synthétiques, la jeune femme pose sa voix résolument pop.

Plus tôt cette année, Sébastien Lacombe révélait rien de moins que son sixième album, Le chemin des possibles. C’est un retour à la langue de Molière pour le musicien. Sur ce dernier, il trace les plans d’un monde qu’il veut résolument meilleur, loin de la modernité et de son fatras. Il s’agit de son album le plus personnel en carrière, alors qu’il y aborde plus précisément les aléas de la vie humaine, dans ses hauts comme dans ses bas, ainsi que la fragilité des êtres humains.

Est-ce que le nom de Dominic Pelletier te dit quelque chose? Le musicien qu’on a pu voir dans les groupes The Hunters, Caravane et New Bleach a décidé de se lancer en solo sous le nom de Bønanza. Le musicien a décidé d’offrir un album concept, celui du Prince Limonade, comme première carte de visite. C’est plutôt différent de ce qu’il a toujours fait, alors qu’on l’a connu dans des terrains plus rock. Cette fois-ci, il se laisse aller dans des sonorités plus funk, soul et pop. C’est ensoleillé sans être trop léger, et surtout, ça donne envie de danser.

Le super-groupe DROGUE est revenu cette année nous proposer Zéro trouble, un album fait pour les « gens qui aiment le rock », dixit le communiqué de presse qui a annoncé la sortie de l’opus en août dernier. Bien que les sonorités qui tapissent cette nouvelle offrande ont été plus réfléchies que celle du EP paru en 2021, on reste dans quelque chose de très rock. Le groupe propose une édition spéciale de leur vinyle juste à temps pour les Fêtes : sur la face A, on retrouve leur EP homonyme, sur la face B, Zéro trouble.

C’est en 2018 que le réalisateur et multi-instrumentiste Éric « Rick » Blanchard a décidé de se lancer en solo sous le nom de Rick et les Bons Moments. Avant, il a passé 25 ans à accompagner plusieurs autres artistes, dont Mordicus, Les Chercheurs d’Or et Raton Lover. Il lance son premier album en 2020, qui remporte un succès assez important pour qu’il décide de récidiver. En 2022, il lance son second album, Sainte-Rita. Dans des sonorités folk et rock, il rend hommage à son coin de pays du même nom.  

Quatre ans après son premier album Tuer la bête jusqu’à dimanche, Pierre Guitard dévoile l’album Anhédonie. Le titre signifie « incapacité à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes. » Chacune des pièces de l’album à vu le jour pendant la pandémie. On y retrouve Pierre Guitard dans sa quête constante du bonheur. Il pose ses textes sensibles sur des mélodies électro-pop.

Jonathan Personne nous a offert un troisième opus, homonyme celui-ci. Pour cette nouvelle offrande, l’auteur-compositeur-interprète mise sur l’esthétique sinistre (que ce soit la pochette ou encore les textes) et les sonorités des années 1960, plus précisément la pop psychédélique. Pour mettre la touche finale, Personne a misé sur les guitares superposées et les synthétiseurs aériens. Bref, Jonathan Personne est idéal pour laisser son esprit voyager dans un pays où tout semble un peu inquiétant, même si des touches d’espoir germent ci et là.