N Nao
La plus belle chose
N NAO, qu’on a vu aux côtés de Klô Pelgag, Laurence-Anne, Jonathan Personne et LUMIÈRE, présente sa chanson La plus belle chose. Cette parution confirme sa signature avec la maison de disque Mothland.
Sur sa nouvelle pièce, on retrouve N NAO aux côtés de ses meilleurs amis Charles Marsolais-Ricard (membre fondateur du projet), Lysandre Ménard (Lysandre, Helena Deland), Étienne Dupré (Duu, zouz, Klô Pelgag), ainsi que Samuel Gougoux (TDA, Corridor, Kee Avil, VICTIME), apprend-on par voie de communiqué. Cela s’explique notamment par les thèmes de La plus belle chose, soit l’amitié et la force de l’union.
La plus belle chose, c’est prendre le risque de se rencontrer. On a enregistré la chanson une soirée d’automne, il y a deux ans exactement, aux Studios Greenroom JB, Charles, Samuel, Étienne, Lysandre et moi, (le noyau avec lequel j’ai passé la majorité de mon temps pendant le confinement) et c’était vraiment spécial. On a gardé la take telle quelle, sans rien y ajouter, pour préserver la magie du moment. Cette version band de la chanson immortalise la force d’être ensemble et que l’amitié nous permet d’accomplir de grandes choses.
N NAO sur sa chanson La plus belle chose
En outre, l’autrice-compositrice-interprète partage le clip de son nouveau morceau. Les images qu’on y retrouve sont tirées d’une recherche documentaire sur l’eau douce. « Depuis l’enregistrement de la chanson », explique la musicienne, « j’ai filmé mes escapades intimes, étant de plus en plus attirée par l’eau, ses reflets et sa magie. En découvrant les images au montage deux ans plus tard, j’ai voulu forger un univers aussi méditatif et enveloppant que cette matière qui me fascine, me constitue, m’aspire et m’inspire. Pour la création de cette vidéo, je me suis laissée guider par mon intuition, mes rêves et leurs mystères. Ma pratique prend racine dans l’expérimentation en studio et en nature. À la manière d’un herbier, l’archivage et l’enregistrement au quotidien me permettent de documenter mon intimité », continue-t-elle.
Elle ajoute : « D’une perspective écoféministe, j’engage le rituel de me filmer à travers la nature afin de me réapproprier mon corps. Je cherche à le guérir de toutes violences. Dans cette optique de soin, entre le lever et le coucher du soleil, ma silhouette apparaît et disparaît dans la topographie d’un lieu de rêves oubliés. Je me fonds au paysage. Tandis que je tiens la caméra, l’eau et le ciel s’alternent comme sur la surface d’un miroir, créant un espace liminal où rêve et réalité se confondent. Je cherche à faire « distortionner » l’image par la lumière éclatante des astres. Le regard vogue sur l’image comme sur les flots, les yeux comme organes du toucher. Par le médium de la vidéo, j’utilise mon pouvoir afin de créer des espaces d’illusions, d’apparitions et de disparitions magiques. »
Crédit photo: Naomie de Lorimier