Le TraXide est victime de vandalisme et ne rouvrira sûrement pas
La salle de spectacle underground bien connue des groupes punks et métals était déjà fermée de manière temporaire
La semaine dernière, on apprenait que les concerts étaient annulés jusqu’à la mi-août. Les raisons évoquées par la communauté ont un lien avec le côté sanitaire et sécuritaire du lieu. Ces grands changements pour assurer la pérennité du lieu seront donc d’autant plus difficiles à orchestrer avec ce plus récent épisode de vandalisme. On vous invite à lire ce que quelques membres de la communauté ont tout récemment partagé sur le sujet.
Voici ce qu’a partagé quelques membres de la communauté, autrement voici le lien vers la publication.
« Un immense MERCI à tous ceux qui ont fait un don, partagé et soutenu notre récente collecte de fonds, et merci également pour votre patience en attendant une mise à jour sur la situation actuelle avec le Traxide. Nous avons travaillé fort pour trouver des solutions concernant le maintien du lieu. Cependant, au cours du week-end, il y a eu des incidents de vandalisme et d’entrée par effraction dans le local. Suite à ces évènements, nos chances d’obtenir l’espace sont pratiquement nulles. Pour cette raison, nous allons procéder au remboursement de tous les fonds qui ont été donnés pour notre projet. Nous ne tolérons ni le vandalisme ni l’entrée par effraction qui ont été commis ce weekend. Nous sommes profondément outrés que quiconque puisse se comporter de cette façon. Nous sommes une grande et belle communauté et nous sommes profondément attristés que notre cette communauté ait perdu l’un des derniers espaces DIY de Montréal. Merci encore pour tout votre soutien et votre gentillesse alors que nous essayions de faire démarrer les choses. Cela signifie tout pour nous, et nous vous apprécions tous ÉNORMÉMENT. Toutes les incroyables démonstrations d’amour de la communauté nous ont profondément touchés. Tout ce que nous pouvons dire à ce stade-ci c’est : créez un band ! Créez un espace DIY ! Gardez le punk bien en vie dans cette ville ! Personne d’autre ne le fera à notre place. »