Les albums à surveiller en mars 2019
Stephen Malkmus — Groove Denied (15 mars)
Deux choses étonnent avec Groove Denied. Tout d’abord, c’est le premier album solo de Stephen Malkmus depuis 2001. Il laisse ses Jicks de côté pour s’aventurer dans le milieu de la musique électro-pop. Oui, ce ne sont pas les guitares qui sont reines ici, mais plutôt les synthétiseurs, drum machine et autres appareils qui permettent de créer. Mais bon, ça ne veut pas dire qu’il perdra ses capacités de compositeurs pour autant.
Andrew Bird — My Finest Work Yet (22 mars)
Ce nom d’album qui fait référence à la phrase que tous les musiciens disent à un moment ou un autre de leur carrière. À la sortie d’un album, ils disent que c’est leur meilleur à ce jour. Et c’est bien normal! Après tout, c’est ce que tout musicien devrait se dire à la sortie d’un nouvel opus. Sisyphus nous donne une bonne idée de la direction dans laquelle Andrew Bird se dirige, empruntant un peu au rock des années 60. Fans de Father John Misty, vous risquez d’y trouver votre compte.
Red Mass — Kilrush Drive (22 mars)
Le duo de Red Mass lancera le 22 mars prochain, un premier album depuis leur album homonyme en 2009. Kilrush Drive voit la paire de Roy Vucino et Hannah Lewis plonger dans un post-punk influencé de New Wave et de musique électronique. C’est aussi la première sortie pour la nouvelle maison de disque montréalaise Étiquette.
Billie Eilish — When We All Fall Asleep, Where Do We Go? (29 mars)
Si vous trouvez le nom un peu obscur, sachez que la musique pop de Billie Eilish est aussi surprenante. La jeune femme lancera son premier album en carrière le 29 mars prochain. Elle a une approche emo à la pop et y injecte des influences de R&B. Son premier simple Bury A Friend offre une vitrine vers un univers qui se tient dans les zones d’ombres et qui aborde les côtés plus sombres des êtres humains. C’est intrigant…
Ponteix — Bastion (29 mars)
Le groupe de la Saskatchewan menée par Mario Lepage se prépare à lancer un premier album complet. Ceux qui ont fait les Francouvertes en 2016 avaient précédemment fait paraître un EP. Ses ambiances éthérées, ses sonorités synthétiques et leurs mélodies sont autant de raisons de tendre l’oreille à la formation franco-canadien.