Le concours Chante en français : un tremplin pour plusieurs talents.
Cet organisme sans but lucratif a été créé par Raoul D. Gadbois en l’honneur de son frangin, l’abbé et mélomane Charles Émile Gadbois. Ce dernier a consacré une bonne partie de sa vie à faire rayonner la chanson francophone. Instigateur de la chaîne radio CJMS, qui a fusionné avec CKAC, le frère Gadbois a aussi créé un recueil de chanson d’expression française titré La Bonne Chanson en 1937. Véritable amoureux de notre musique, aujourd’hui c’est en son nom que l’organisme Do-Mi-Sol continue d’offrir une vitrine importante à de jeunes musiciens. Pourquoi Do-Mi-Sol? Parce qu’en anglais on écrit C-E-G… les initiales de l’abbé Gadbois! Aujourd’hui c’est Élian Mata (directeur artistique) et Gérard Boulonne (directeur administratif) qui portent le flambeau et font rayonner la chanson francophone.
Des lauréats qu’on connaît
Au cours des 15 dernières années, plusieurs jeunes auteurs-compositeurs-interprètes sont passés par ce concours avant de s’établir comme des incontournables sur la scène québécoise. On pense tout d’abord à Klô Pelgag lauréate en 2011 et Alex Nevsky lauréat en 2009. Ces deux créateurs sont par la suite devenus les figures de proue que l’on connaît aujourd’hui. Ils ne sont pas seuls à être passés par Chante en français. En 2006, David Bujold à l’origine du projet Fuudge s’y fait remarquer. En 2007, c’est Geneviève Binette qui rafle le premier prix d’auteur-compositeur-interprète puis en 2008, on y remarque Francis Faubert. Ça n’arrête pas là, Geneviève Toupin (membre de Chances et Willows), Sarah Toussaint-Léveillé, Élise Cormier (qui fait de la comédie musicale), Joëlle St-Pierre, la country-woman Sarah Dufour, Éric Charland et Andy St-Louis sont tous passés par le concours.
L’édition 2018
Cette année, c’est Alexandre Désilets qui agit à titre de porte-parole. Celui-ci crée depuis plusieurs années une pop de qualité couronnée d’une plume aussi poétique que sensible. Encore cette année, trois catégories sont mises de l’avant : auteur-compositeur-interprète, interprètes et le prix de la bonne chanson revisitée. Cette dernière demande aux artistes de se pencher sur des chansons du terroir et permet de renouveler un folklore intéressant et peu accessible aujourd’hui.
Vous voulez vous inscrire? Il est encore temps! La période d’inscription se termine le 2 avril prochain. Les artistes sélectionnés seront conviés aux demies finales le 24 avril, puis la finale se tiendra le 26 avril devant un jury de professionnels de la musique. De nombreux prix, dont un prix offert par Culture Cible, seront décernés aux participants de la finale. De plus, de grands prix en argent sont offerts par la fondation. En tout, c’est douze prix d’une valeur totale de 25 000 $ qui seront décernés. Pour vous inscrire, c’est à l’adresse suivante : www.chanteenfrancais.net.
On se voit le 26 avril?