Bryan André

Bryan André est un vétéran de la scène de Mani-Utenam et s’inspire de la grande tradition du folk-rock autochtone. Originaire de Matimekush-Lac John, il a fait partie du groupe Tshimun avant de se lancer en solo. Difficile de ne pas penser à Kashtin et à Philippe McKenzie. On peut s’attendre à une bête de scène qui sait faire swinger avec ses mélodies chantées en innu-aimun.

Et ce qui l’inspire :

Richard Séguin — Aux portes du matin

Cette chanson occupe une place spéciale dans mon cœur, car c’est la première que j’ai apprise en français. Issue de l’album Aux portes du matin, elle a été un véritable coup de cœur. J’ai été immédiatement captivé par le son des guitares, notamment avec Réjean Bouchard, qui donnait une profondeur unique à l’ensemble. Richard Séguin m’a influencé par sa poésie et son approche musicale, qui allie douceur et intensité.

Jeff Smallwood — Boulevard des minuscules

Cette chanson représente, pour moi, un prolongement naturel de l’univers de Richard Séguin. J’ai découvert Jeff Smallwood lors d’un spectacle où il accompagnait Séguin, et j’ai été frappé par son son distinctif et la finesse de son jeu de guitare. Son approche musicale m’a profondément inspiré et influencé ma manière de travailler les arrangements et les textures sonores dans mes propres compositions.

Kashtin — Tipatshimun

Kashtin occupe une place incontournable dans mon héritage musical. Tipatshimun est une chanson qui porte en elle toute la richesse et la force de l’identité innue. Elle m’a transmis un profond sentiment de fierté et l’envie de perpétuer cette tradition musicale, tout en la faisant évoluer à travers mon propre style. Kashtin a pavé la voie pour les artistes autochtones, et leur musique continue d’être une source d’inspiration inestimable pour moi.

Ces trois chansons, chacune à leur manière, ont façonné mon identité musicale. Elles m’ont appris l’importance de l’émotion, du son et de l’authenticité dans la création artistique, et elles continuent d’influencer mon parcours aujourd’hui.