Francouvertes 2024 | Dans le casque d’écoute de Maud Evelyne, Paruline et Soleil Launière
Paruline
Paruline, c’est le projet de Charles Labrèche (le meilleur nom de famille, on va se le dire), qui fait partie de ces artistes qui remettent au goût du jour la musique traditionnelle (on parlera peut-être bientôt de vague). Son premier simple, Théophile démontre comment on peut puiser dans la tradition pour créer quelque chose de foncièrement contemporain.
Et ses inspirations musicales et ce qu’il nous en dit:
Alt-J — Nara
« Il serait impossible pour moi d’écarter Alt-J de mes influences musicales. Il s’agit du groupe qui a bercé mon adolescence, qui a été présent dans des moments charnières de ma vie. J’ai le souvenir d’écouter l’album This is All Yours dans un cours d’anglais en secondaire 3, lors d’une période de travail libre, les écouteurs aux oreilles. Je regardais mes camarades assis à côté de moi, et personne ne semblait comprendre mon extase !
Selon moi, la chanson Nara représente bien toute la beauté et le génie que l’on peut retrouver dans cet album. Les textes font référence à la ville de Nara, au Japon, dans laquelle il y a un parc où plus d’un millier de daims s’y promènent en toute liberté. Joe Newman, le chanteur du groupe, métaphorise le tout avec les droits humains et c’est tout simplement sublime ! »
Grey Larsen et André Marchand — The Orange Tree (L’Oranger)
« La musique traditionnelle québécoise fait partie de moi depuis que je suis tout petit, notamment en dansant pour l’Ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Par contre, j’ai commencé à en écouter plus activement autour de mes 18 ans, lorsque j’ai commencé à apprendre le violon traditionnel québécois pendant ma job d’été au Village québécois d’antan.
Cette chanson est certainement l’un de mes plus grands coups de cœur de notre répertoire folklorique. Les projets du chanteur et guitariste André Marchand, que ce soit au sein de la Bottine Souriante, des Charbonniers de l’enfer, du Bruit court dans la ville, de son duo avec Grey Larsen et de bien d’autres sont tous des petits bijoux. »
Fleet Foxes — Helplessness Blues
J’écoute Fleet Foxes depuis l’âge de 13 ans, environ. L’album Helplessness Blues était un incontournable dans la voiture lors de nos escapades familiales au Mont Orford. À l’été 2023, je suis allé les voir en spectacle à Thompson’s Point, à Portland, dans le Maine. Depuis, mon amour pour ce groupe ne fait que grandir jour après jour ! Il n’y a pas une journée où je n’écoute pas quelques chansons de cet album, ou de leur dernier album Shore, paru en 2021. La qualité des arrangements vocaux est ce qui constitue pour moi l’une de leurs principales forces. Je trouve que la chanson Helplessness Blues, tirée de l’album du même titre, donne un bel aperçu de ce que ce groupe est capable de livrer.