Ce n’est pas rien. The Ocean va fermer une série d’albums qui s’est entamée en 2007 avec Pre-Cambrian. Comme vous le devinez, ces longs formats s’inspirent de l’archéologie et des grandes ères qui ont précédé celle de l’holocène (notre ère qui a commencé en -11 700). Même si le groupe promet plus d’expérimentation électronique sur Holocene, on y retrouve toujours sa lourdeur légendaire et les gros riffs qu’on leur connaît.

Ce nouvel album de Clark comporte un gros changement : le compositeur de musique électronique chante! C’est principalement sa voix qu’on entend et il s’est fait conseiller par… Thom Yorke. Il y a pire comme mentor! On retrouve donc l’Anglais sous un nouveau jour et on l’entend d’une manière complètement nouvelle. Ça promet!

Joe Grass offre un premier album en 7 ans. On retrouve l’auteur-compositeur-interprète québécois aux confins du folk-rock et de la musique traditionnelle anglaise sur l’excellente Guadalupe parue un peu plus tôt cette année. On reconnaît aussi dans Touch the Void son souci des arrangements et des textures sonores.

Il y a quelque chose d’intemporel dans le folk foncièrement québécois de Philippe B. Grand héritier de cette longue tradition de gratteux de guitare, l’auteur-compositeur-interprète est particulièrement habile pour créer des mélodies vocales à la fois familières et inusitées. C’est encore le cas sur les deux premiers simples parus : Pauline à la ferme et la chanson-titre de l’album.

Robert Robert avait fait une première incursion dans le chant avec Silicone Villeray en 2021. Voici que deux ans plus tard, il est de retour et visiblement il a gagné en confiance et son chant est un peu plus à l’avant. On le retrouve sur des trames dansantes et mélodieuses.