Réguliers comme une horloge suisse, nous sommes de retour avec notre rubrique des disques à ne pas rater cette semaine. Plusieurs gros projets voient le jour en ce vendredi de fin d’été. Manquez pas ça!

Deftones — private music

Metal, post-hardcore

Les Californiens de Deftones défendent leur 10^e album studio aujourd’hui avec private music, un projet qui puise dans le post-hardcore, le shoegaze, l’indie rock et la musique électronique. Les deux singles étaient annonciateurs d’un album puissant aux inspirations musicales variées, mené par des guitares incisives et c’est ce que l’on retrouve sur la galette entière, leur première depuis Ohms en 2020 d’ailleurs.

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Mac DeMarco — Guitar

Indie/pop rock

L’affable Mac DeMarco nous revient avec Guitar, un album autoproduit qui sort sur sa propre maison de disque indépendante. C’est ainsi que le débrouillard musicien canadien refait surface après avoir présenté One Wayne G; une compilation de 199 pistes parue en 2023. Son dernier album studio, Five Easy Hot Dogs, voyait le jour la même année. Cette fois, sur Guitar, DeMarco fait vœux de simplicité et nous offre 12 chansons acoustiques et à la production dépouillée.

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TOPS – Bury the Key

Pop rock

La formation pop rock montréalaise TOPS présente Bury the Key, une première offrande depuis 2020. L’équipe, composée de Jane Penny, David Carriere, Marta Cikojevic et Riley Fleck, adopte de nouvelles avenues particulièrement intéressantes sur ce nouveau disque, un premier depuis sa signature avec le label new-yorkais Ghostly International. L’indie pop cède ici sa place à des chansons aux élans parfois plus rock et prog, mais toujours en conservant une touche pop française franchement efficace. Les mélodies entêtantes de Penny nous entrainent dans un album mature aux pièces addictives.

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Water From Your Eyes – It’s a Beaufiful Place

Indie pop

Nate Brown et Rachel Amos, les deux cerveaux derrière l’opération éclectique qu’est Water From Your Eyes, reviennent avec It’s a Beautiful Place, un septième album en moins de 10 ans. Ils présentent un projet ficelé avec soin qui aborde la futilité du quotidien et l’abandon de l’optimisme en virevoltant entre les genres et les inspirations au son de six morceaux copieux et quatre pistes instrumentales. Le duo new-yorkais déploie sa versatilité sur un album au final assez succinct, mais qui se compose de pièces riches à des moments, dansantes, et à d’autres, déplaçant de l’air.

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Wolf Alice — The Clearing

Alt rock britannique

Le quatuor rock londonien Wolf Alice, mené par Ellie Roswell, lance aujourd’hui un quatrième album en carrière. Ce record arrive avec des chansons sur lesquelles Roswell délaisse par moments la guitare et priorise sa voix, un autre instrument qu’elle maitrise bien. Le groupe même annonçait un projet aux frontières de la pop classique et du rock, s’inspirant ici des années 70, mais toujours avec un oeil contemporain. Avec ce nouveau disque tant attendu, le band franchit une nouvelle étape et regarde dans le rétroviseur l’époque où il faisait les premières parties d’artistes comme Harry Styles.

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