La saison des festivals se met en marche et de nombreuses sorties musicales s’offrent à nous chaque semaine, pas de doute, l’été est là. Découvrez nos recommandations des albums de la semaine qui rejoignent la critique du nouveau disque de King Gizzard and the Lizard Wizard.

APACALDA — There’s a Shadown in my Room and it Isn’t Mine

Indie pop

La Montréalaise Cassandra Angheluta, alias APACALDA, crée de la musique mélancolique et éthérée catégorisée d’indie pop aux teintes électroniques. Au son de productions douces et dark wave, l’album There’s a Shadown in my Room and it Isn’t Mine aborde des enjeux complexes en lien avec l’expérience humaine. La prémisse de ce projet gravite autour de l’accumulation d’expériences, depuis la naissance, qui nous façonnent sous le poids de certains fardeaux. Les synthétiseurs et les guitares entrainent l’auditeur dans l’univers atmosphérique riche de l’artiste qui s’inspire de vraies histoires et qui affronte ses propres ombres en les extériorisant.

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Common Holly — Anything glass

Folk, indie rock

C’est un troisième album en carrière pour l’artiste montréalaise Common Holly. Anything glass annonce le retour de la chanteuse folk en album, alors que son dernier long jeu date de 2019. Le projet a été enregistré en direct, en quelques jours, afin de canaliser l’énergie dont elle fait preuve avec son groupe sur scène. Les 10 chansons qui se retrouvent sur Anything glass, quant à elles, témoignent de l’incessante évolution du monde et de la place de l’artiste dans celui-ci. Les pièces organiques et dépouillées de l’album laissent place à la jolie voix de Brigitte Naggar, qui propose un folk sincère et nuancé.

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Fléau Dicaprio – Big Wop – Mile-End sur la map

Hip-hop, rap québécois

Après avoir dévoilé de nombreux extraits, Fléau Dicaprio lance l’album Big Wop – Mile-End sur la map, un deuxième disque en carrière. S’établissant maintenant comme un acteur en vogue de la scène hip-hop montréalaise, Dicaprio présente un album de 16 pistes qui entremêlent des chansons à la même prose crue qu’à l’habitude ainsi que des extraits parfois plus matures. Toujours entouré des as du son, Danny Ill et Ruffsound, le rappeur déploie ses textes sur des productions rebondissantes qui s’adonnent judicieusement à son flow incisif. Faits d’armes, vie rapide et amour pour son quartier, voilà les thématiques abordées par Fléau, qui s’entoure, ici et là, de gros noms du rap game, comme Raccoon, Souldia et Connaisseur Ticasso.

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Hippie Hourrah – Il y eut un rythme

Rock psychédélique

C’est un projet assez fascinant qu’a lancé le groupe psych rock montréalais Hippie Hourrah cette semaine. Inspiré par l’œuvre de l’artiste peintre québécois Jacques Hurtubise, le groupe dévoile Il y eut un rythme, un record rock aux pistes abstraites, rythmées et parfois orchestrales. Celles-ci prennent également le rôle de trame sonore de l’exposition immersive Hurtubise : Saisir le chao, présentée jusqu’au 5 juillet à la SAT. Ici, l’album réitère la qualité expérimentale du groupe de joindre musique et œuvres visuelles, alors que Hippie Hourrah avait lancé le projet-concept Exposition individuelle, en 2023, qui s’inspirait aussi du travail du (feu) peintre Jacques Hurtubise.

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Lyra Pramuk — Hymnal

Électronique, expérimental

L’autrice-compositrice-interprète américaine, basée à Berlin, Lyra Pramuk, est de retour avec son troisième album en carrière. Hymnal reprend là où elle nous avait laissés et poursuit son désir de mélanger les genres. Afin d’explorer les liens entre les humains, la nature et la technologie, l’artiste a fait appel à un orchestre à corde et y joint le travail de sa voix, de sa respiration et des harmonies. Il en émane un folk à l’aspect futuriste qui se déploie au son des expérimentations, utilisant parfois les répétitions du spoken word et des éléments foncièrement électroniques.

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