Cage The Elephant
Social Cues
- RCA Records
- 2019
- 45 minutes
Cinquième album en carrière pour la bande Cage The Elephant, ces jeunes Américains dandys, originaires du Kentucky, qui n’ont pas peur de dire leur dernier mot. La formation nous propose Social Cues, un album électrifiant où le remuage de tête est permis de tout bord, tout côté.
Le disque s’ouvre sur la très chargée Broken Boy. Au départ, des arrangements électroniques sobres et obsessionnels élargissent la chanson pour se diriger vers des couplets enflammés par une batterie percussive. La voix rauque du meneur de jeu Matt Shultz a une énergie punk et quasi rageuse (surtout au refrain). On sait pourquoi la recette de Cage the Elephant fonctionne bien. L’écriture est forte, punchée et la musique se colle assez bien au reste.
« I was burned by the cold kiss of a vampire
I was hit by the whisper of a soft liar
Any good friends of yours is a good friend of mine
Broken Boy
How does it feel ?
Broken Boy
How does it feel?
How does it feel? »
Tandis que sur la pièce titre Social Cues, c’est un peu plus pop. Les couplets et les refrains sont accrocheurs. Les arrangements sont structurés et cohérents. C’est pas mauvais du tout. La chanson est probablement l’une des nombreuses raisons pourquoi nous devrions la rajouter dans notre lecteur CD de voiture pour finalement crier les paroles le plus fort possible sur la route.
Hide me in the back room
Tell me when it’s over
Don’t know if I can play this bar much longer
I’ll be in the back room
Tell me when it’s over
Don’t know if I can play this bar much longer
Puis, sur Dance Dance, la guitare se veut un peu plus grasse, tout comme la voix de son chanteur. Ceci dit, les textures sonores ressemblent un peu trop à celles utilisées par le groupe The Black Keys. C’est moins aventureux. On demeure en terrain connu et ça manque d’ingéniosité.
Quoi qu’il en soit, Social Cues reste un bon album estival pour les amoureux du rock alternatif. Les garçons n’ont pratiquement rien perdu de leur démarche artistique après toutes ces années et c’est tant mieux.