FIJM 2017: La La Land en concert avec L’Orchestre Métropolitain
Le 2 juillet, à la salle Wilfrid-Pelletier, avait lieu la représentation La La Land en Concert, présentée dans le cadre du Festival International de Jazz. La tournée, qui a débutée au Hollywood Bowl en mai dernier, s’est arrêtée à Montréal afin d’en faire profiter les admirateurs et les curieux. L’Orchestre Métropolitain de Montréal, sous la direction d’Erik Ochsner, a accompli le défi qu’est de resitedemo.cauire en simultané la fabuleuse musique de ce long métrage à grand déploiement.
Le synopsis
D’abord, rappelons que le film, réalisé par Damien Chazelle (Whiplash), s’est mérité six Oscars en février dernier, dont celui de la meilleure musique, créée par Justin Hurwitz. L’histoire met en contexte un musicien de jazz déchu, Sebastian (Ryan Gosling), et une actrice en devenir, Mia (Emma Stone), qui tentent de conquérir leurs rêves et aspirations dans un Los Angeles moderne.
La musique symphonique
La salle Wilfrid-Pelletier s’est transformée en cinéma, le temps du spectacle. Sur scène, nous pouvions observer un écran géant où La La Land a été projeté du début jusqu’à la fin du générique, en plus d’être sous-titré en français. Les dialogues et les chansons ont été conservés. Un entracte a été accordé. Quant à la trame sonore, nous l’avions eu de manière symphonique, sous nos propres yeux. Le plus impressionnant dans tout cela est la grande concentration des musiciens et la direction extrêmement minutieuse du maestro américain Erik Ochsner.
Les tableaux
Notons qu’à certains tableaux, les éclairages ont donné une belle couleur à l’événement. Que ce soit pendant les pièces Planetarium ou Start a Fire, la musique a suivi le rythme. Puis, elle a coulé de manière toute douce entre nos deux oreilles. Concernant les segments un peu plus jazz, le rendu a été exécuté avec brio. Le piano, les trompettes et les cordes ont renforcé encore plus le contenu pour nous faire vivre une expérience sonore fidèle au film. Cependant, par moments, il y a eu quelques écarts minimes en comparaison à l’image projetée sur l’écran. Qui a dit que l’improvisation n’a pas bon goût? Personne! Il était adéquat de s’éloigner de temps en temps des motifs au piano pour mieux revenir par la suite. En plus, ce n’est pas des blagues, on aurait juré voir en vrai (oui mesdames, en vrai) Ryan Gosling se déhancher (oui, mesdames, se déhancher) et jouer quelques mélodies au piano (vous pouvez avoir les yeux en forme de coeur, maintenant, mesdames… et messieurs). Honnêtement, nous ne pouvions qu’être soufflé par tant d’exactitude et de finesse dans l’ensemble des chansons.
Cette notion de proximité
Le concert a été grandiose dans tous les aspects. On sent un énorme travail symphonique derrière la présentation. Ça s’est vu et ça s’est entendu, hier soir. La La Land s’est voulu encore plus accessible pour le public. Il y a cette valeur sonore et lyrique qui se veut authentique, sincère et vraie. Le fait de remanier le concept pour ainsi marier le film et la musique de l’Orchestre Métropolitain de Montréal a grandement aidé à tailler ce sentiment de proximité. Excellent.
Ayant vu cet oeuvre cinématographique à de multiples reprises, je peux vous l’affirmer: je n’ai pas été déçue! Mes attentes étaient hautes, mais elles ont été rapidement comblées. Et ce, dès les premières notes jouées.
Bon là…on jase, pour jaser. Si jamais l’occasion se répète, je vais m’adresser à toi Gosling. Tu viens quand tu veux, l’invitation est lancée!