La Luz
Weirdo Shrine
- Hardly Art
- 2015
- 32 minutes
Depuis la sortie de It’s Alive en 2013, la vie du quatuor féminin a été passablement mouvementée. Celles-ci ont survécu à une collision frontale alors qu’elles étaient sur la route pour promouvoir leur premier «record». Voilà un événement qui laisse assurément ses traces dans la vingtaine. Mais comme disais mon père, la meilleure chose à faire après un accident, c’est de reprendre le volant pour ne pas transformer ça en plus gros problème. C’est ce que la bande de filles a fait. Elles sont immédiatement retournées sur la route pour «sortir avec leurs chums de filles» (qu’est-ce qu’on ferait sans Marie-Chantal Toupin pareil, hein?).
Sans blague, après des heures de route sans bons sens, La Luz était mur pour retourner en studio et question de ne pas rater leur coup sur Weirdo Shrine, elles ont engagé le prolifique et incroyable Ty Segall pour qu’il tienne les reines derrière la console. L’association est très réussie et le quatuor semble en pleine forme sur ce deuxième album.
Leur surf rock noir est pas mal efficace comme le prouve la mélodieuse With Davey qui nous offre quelques guitares bruyantes. Ce n’est jamais très agressif, mais ça reste très appréciable à l’oreille qui aime le son grésillant. Parmi les bons coups, parlons de la psychédélique I’ll Be True qui aurait très bien pu se retrouver dans un film de Tarantino ou encore l’entraînante Don’t Wanna Be Anywhere.
La seule chose qu’on peut reprocher à La Luz sur Weirdo Shrine c’est d’être un peu trop linéaire. Ça manque un peu d’émotion forte et de montagne russe auditive. Mais sinon, c’est un deuxième album tout à fait réussi pour la formation américaine. Si vous aimez le surf rock et que vous aimez la musique qui revêt un châle noir, alors vous allez triper votre vie avec la formation.
Ma note: 7/10
La Luz
Weirdo Shrine
Hardly Art
32 minutes
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