Kassie Krut est un groupe de New York qui flirte avec l’hyperpop et la musique électronique qui vient de la culture des raves. Ça donne un résultat dansant, mais quand même un peu plus boueux que la trance habituelle. On peut rapprocher un peu ce que le groupe fait à ce que Fcukers propose, sans que ce soit exactement la même chose non plus. C’est très intéressant.

C’est si facile d’aimer Barrio Colette avec ses mélodies simples, mais hyper efficaces et toutes ces petites choses qui font en sorte que ça ne tombe pas dans la norme de la pop-rock. La formation de Genève fait un autre bon coup avec Midi soir matin qui propose des événements qui se tiennent à l’intérieur d’une révolution des aiguilles.

Shad s’est lié au compositeur américain 14KT pour un EP de quatre pièces où il traite de nombreux sujets, dont sa croyance que le rap doit servir un plus grand message que les égos. On y trouve des pièces qui ne révolutionnent pas le genre, mais qui offre quelques bonnes lignes sur des trames qui sont généralement intéressantes.

Kaya Hoax fait partie des projets qui m’ont glissé des mains un peu plus tôt cette année. La Montréalaise propose une électro-pop colorée de hip-hop avec une attitude baveuse qui est particulièrement charmante. Elle a la fronde et la nonchalance de la jeunesse ainsi qu’un réel charisme indéniable. Ce premier EP est franchement intéressant.

Parues en octobre, les Correspondances sous somnifères sont des réinterprétations plus douces de pièces des deux albums de Valence. On y trouve, en particulier, une version semi-acoustique d’Onze qui prend ici un nouvel air sans complètement changer. Pour créer l’EP, il a travaillé de concert avec William Lévesque.