Concerts

La Femme au MTELUS le 11 novembre 2024

Le groove et la nonchalance française s’est emparée du MTELUS, lundi soir, lors du passage de La Femme dans la métropole. Retour sur une soirée rock et suave à la fois.

Sam Quealy

La première partie, Sam Quealy, est venue épauler La Femme pour quelques chansons. Crédit: Coline Beulin.

Dans le cadre de leur tournée nord-américaine, La Femme comptaient sur leur amie Sam Quealy pour assurer leur première partie. Sur les coups de 20h, l’Australienne, maintenant établie en France, s’est amenée seule sur scène pour réchauffer la salle déjà bondée du MTELUS. Elle a pesé sur play et les basses tonitruantes de ses productions technopop ont immédiatement retentit. Sa voix, sa présence scénique ainsi que ses mouvements précis à la sensualité décomplexée ont su plaire au public qui a adhéré à la proposition multigenre de l’artiste. Parfois western, parfois lascive, toujours munie de son chapeau d’aviatrice, Sam Quealy a aligné plusieurs chansons au BPM de plus en plus élevé, passant de Sad Summer Daze, jusqu’à Watch Me Now et son country-électro pour finir avec la féodale Seven Swords. « What a cunty fabulous crowd tonight », dit-elle. L’énergie de l’autoproclamée « princesse de la techno pop » mettait la table pour La Femme, qui ne s’est pas fait attendre.

Marlon Magnée. Crédit: Coline Beulin.

La Femme

L’arrivée du band sur scène s’est faite de manière sobre et solennelle au son de The Partisan, morceau d’un certain Leonard Cohen. Cette chanson mélancolique, pleine de nostalgie, a ajouté une couche de mystère et de symbolisme. Les membres du groupe de psych rock français se sont installés derrière leur clavier personnel, comme ils ont l’habitude de le faire, sous les cris de la foule impatiente. Marlon Magnée, toujours prêt pour une soirée d’Halloween, arborait son une-pièce squelette fluorescent. Il a entonné les premières notes de My Generation, chanson de leur dernier album, Rock Machine. Toute la soirée, le groupe a alterné entre leurs grands succès comme Elle ne t’aime pas, Où va le monde et Sacatela et avec de nouvelles pistes en anglais, comme Venus et Ciao Paris!. Cette dernière, tout comme Sweet Colorado ont été interprétées par Sacha Got avec la nonchalance déconcertante abordée plus tôt.

La soirée s’est plutôt bien déroulée, de manière honnête, même si parfois le son des claviers et des guitares se perdait un brin. Le public n’en a pas vraiment fait cas et la foule au parterre s’est adonné à plusieurs rageants mushpits qui ont pimenté le spectacle. Bains de foule, bodysurfing et wall of death; La Femme a offert des moments excitants aux spectateurs serrés comme des sardines. Il faut également souligner le moment éthéré que nous avons vécu sur Me Suive, chanson au psychédélisme enivrant qu’à interprété magnifiquement Fanny Luzignant. Je pense encore que l’on m’a hypnotisé.

Après quelques rapides rappels, les lumières se sont rallumées. Le public du MTELUS, qui avait bien bougé, a repris ses émotions après une soirée faste ponctuée de mystère, de psych rock, de queues de lapin et de solos de claviers portés comme une guitare. Lundi soir, La Femme a su fait plaisir à son public de longue date avec des classiques intemporels, tout en déployant Rock Machine et son arsenal de nouvelles chansons anglophones à saveur synth rock.

Ciao Montréal!

Crédit photo: Coline Beulin

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