Festival Fuego Fuego – Jour 2 : Greyz, Pachy Flow, Chika, Isabella Lovestory, Cornetto, Omar Courtz, Cosculleula, Ryan Castro, Young Miko et Rauw Alejandro
La deuxième journée du Festival de musique latine Fuego Fuego a eu lieu la journée du dimanche 26 mai, de 13h à 22h50. Cette dernière journée était assurée par Chika, Cosculleula et Rauw Alejandro, pour n’en nommer que quelques-uns.
Le dimanche au Festival Fuego Fuego était, de loin, ma journée préférée. L’organisation a rectifié le tir au niveau technique, car il y avait moins de problèmes que la veille. Les entractes étaient assurés par FLKT Collective et pour une deuxième journée de suite, DJ D-Boy, et ont fait un merveilleux travail pour garder la foule animée. La sélection d’artistes présentait une plus grande diversité des styles musicaux mélangés à la musique latine, notamment de la house, du trap, du uk garage, du hip-hop oldschool ainsi que de la pop. Il y en avait vraiment pour tous les goûts. Ce festival vaut résolument le coût pour non seulement les fans de musique latine, mais aussi pour ceux qui veulent tout simplement bouger leurs hanches et avoir l’impression d’être quelque part en Amérique du Sud sans prendre l’avion. La scène de musique latine locale et internationale est bouillonnante, et le festival Fuego Fuego l’a bien démontré.
Pachy Flow et Greyz
C’est Greyz, basée à Montréal, qui ouvre le festival avec sa belle énergie. Elle a bien activé le public par ses pas de danse et sa musique entrainante. Elle a aussi invité des artistes sur scène, tels que Gretch’N, $erna ainsi que son partenaire, PCL.
L’énergie que Pachy Flow avait sur scène était surprenante, vu l’heure de sa performance, instaurant réellement une ambiance de fête au quasi-commencement du Festival Fuego fuego.
Isabella Lovestory et Chika
Chika était incroyable ! Malgré les difficultés techniques qui se sont présentées, elle a donné aux festivaliers un spectacle de qualité, par sa technique vocale parfaite, avec ses talents d’animatrice de foule et par sa façon d’interagir avec les danseurs. Elle accorde même une danse solo à une des danseuses.
Isabella Lovestory est arrivée 10 minutes en retard à sa performance. En plus, elle faisait plutôt du lipsync sur ses chansons, mais cela était moins le cas au fur et à mesure qu’on avançait dans son spectacle. J’ai senti que le public était un peu irrité par cela, car ce dernier n’avait presque pas de réactions au début de sa performance. Au moins, l’artiste s’est mise en mission de divertir le public et c’est ce qu’il a l’a sauvé.
Omar Courtz et Cornetto
La session de DJ de Cornetto était nécessaire et bien exécutée. Il s’est assuré de commencer en force et de finir en force, ne donnant aucun moment aux spectateurs d’arrêter de danser. Ce dernier montrait plutôt de la house latino, ce qui était rafraichissant, car il se différenciait de tout ce qu’on avait entendu depuis le début du festival Fuego Fuego.
Pour ce qui d’Omar Courtz, il a bien performé, mais n’interagissait pas vraiment avec le public. Sa musique aux saveurs hip-hop et trap latino apportait un style différent de ce qu’on avait entendu au festival cette fin de semaine, mais sa performance n’était pas mémorable et il a fini son spectacle 10 minutes plus tôt que prévu.
Ryan Catro et Cosculluela
Cosculluela est de loin la performance que j’ai pris le plus plaisir à écouter, j’ai même failli oublier de faire mon travail ! Ce mec aux airs décontractés démontre son aisance en s’asseyant sur la scène et en faisant des blagues au public, rendant la performance plus intime et exclusive. Le chanteur s’est aussi permis de faire des morceaux d’inspiration hip-hop et oldschool. Il se mélange au public et donne même une de ses bagues à une personne dans la foule. Bref, Cosculluela sait comment divertir son public en s’assurant de livrer une performance musicale de haute qualité.
Ryan Castro n’a pas suivi ses collègues qui se sont permis de faire des entrées en scène avec suspense. Le chanteur a directement commencé sa performance. De plus, l’artiste colombien interprétait plutôt des extraits de ses chansons, ce qui n’est pas une mauvaise chose selon moi. Au contraire, cela lui permettait de montrer plus son répertoire que les autres. Aussi, Ryan sait comment divertir son public, cela semble être naturel pour lui.
Rauw Alejandro et Young Miko
La performance de Young Miko a commencé 15 minutes en retard. Lorsqu’elle a commencé, elle restait plutôt proche de la table du DJ qui était au fin fond de la scène principale. Ça lui a pris un petit moment avant de se montrer le bout du nez à l’avant-scène. Des temps morts de quelques secondes étaient présents entre les chansons, mais rien de choquant. La chanteuse s’est rapidement fait pardonner, elle a donné une performance de qualité, surtout au niveau vocal. Elle s’est même permis de sortir le drapeau de la fierté LGBTQIA+, laissant savoir à ses spectateurs que c’est, du moins, une cause importante pour la chanteuse portoricaine.
Pour finir, Rauw Alejandro a clôturé le festival Fuego Fuego avec une performance bien enflammée. Le chanteur a démontré la diversité de son répertoire, allant de la musique latine au R&B, en passant par la pop. L’artiste chantait magnifiquement ses chansons et avait même l’audace de faire des chorégraphies en même temps, sans sacrifier la qualité de chacune de ses compétences. Cela semble être une routine pour lui, mais c’est impressionnant de le voir en vrai.