Delachute nous avait charmés, il n’y a pas si longtemps, avec la chanson Caligula. Voilà qu’il nous présente sa deuxième pièce : Sophia. Encore une fois, il s’agit d’une chanson qui plonge au sein d’une histoire sordide tirée des faits vécus de l’homme derrière le projet, dans le cadre de son travail en milieu carcéral.

Voici ce qu’il dit de Sophia : « La meilleure amie de Sophia n’était pas censée mourir ce soir-là. Mais il était prévu qu’elle se fasse violer. Du moins,
c’est ce qu’affirma son assassin lors de son audience de libération. »

Sophia est l’histoire de la meilleure amie qui est sortie avec une victime de meurtre et de la culpabilité qu’elle vit depuis les événements qui ont marqué au fer rouge sa vie. Pourtant, Sophia est tout à fait innocente. Elle s’est seulement sentie mal face à trois garçons un vendredi soir de fin de sessions et elle a décidé de rentrer tôt. Ce que son amie n’a pas fait. Avec les conséquences tragiques qui ont suivi.

Musicalement, c’est encore empreint d’un certain spleen et d’un minimalisme très efficace.