Critiques

Iron & Wine

Ghost On Ghost

  • Nonesuch Records
  • 2013
  • 44 minutes
7

iron-and-wine-300x300Samuel Beam, mieux connu par son nom de scène, Iron & Wine, débarque cette semaine avec son cinquième album studio : Ghost On Ghost. Découvert au début de sa carrière par la maison de disque Sub Pop, voici qu’il joint les rangs de Nonesuch Records de la grande famille Warner Music. Est-ce que cela a modifié un tant soit peu la musique de l’Américain? Absolument pas. Avec ce cinquième opus, il réaffirme son goût pour le folk et les sitedemo.cauctions paradoxalement lo-fi et léchées.

Sur Ghost On Ghost, on retrouve à la fois le côté lo-fi, particulièrement dans l’enregistrement de la voix de Beam, ce qui donne une dimension intime à l’échange entre le chanteur et l’auditeur. D’un autre côté, le musicien se permet d’insérer des cordes, cloches et autres instrumentations plus orfévrées sur plusieurs pistes. En général, voilà un opus dans la continuité pour l’auteur-compositeur-interprète originaire de Caroline du Sud.

Iron & Wine part le bal avec des percussions entraînantes qui laissent tout aussi rapidement place à une petite guitare folk et des cuivres ensoleillés. Se permettant des changements de rythmes audacieux, Beam entame sur une note positive et charmante avec Caught In The Briars. On reconnaît le goût qu’il porte toujours à l’enregistrement lo-fi sur Low Light Buddy Of Mine et Lover’s Revolution. Une des pièces maîtresses de Ghost On Ghost est la feutrée Grass Widows qui détient un air de soirs de scotchs… Évidemment, je ne parle pas de ceux de Luce Dufault, vous aurez bien compris… Par contre, Beam possède les défauts de ses qualités et le danger de tomber dans le trop mélancolique le guette constamment. Sur cet opus, il évite le piège en grande partie, exception faite de Winter Prayers, qui traîne légèrement trop. Ceci ne l’empêche certainement pas de nous offrir une entraînante Grace For Saints And Ramblers qui fait taper du pied, sourire aux lèvres.

Bref, Iron & Wine est égal à lui-même, offrant un folk doux à l’oreille dans lequel les petites sonorités lo-fi viennent chatouiller l’oreille juste comme il le faut. Ceux qui sont déjà conquis ne seront pas déçus et les autres, peut-être aurez-vous envie de découvrir ce barbu?

Ma note : 7/10

Iron & Wine
Ghost On Ghost
Nonesuch Records
44 minutes

www.ironandwine.com/ghostonghost

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