Fleece
Voyager
- Indépendant
- 2017
- 33 minutes
Parmi la multitude de groupes et d’artistes peuplant l’espace public semaine après semaine, que ce soit grâce à un tout premier album, à un premier extrait ou à un nouveau disque, certaines formations réussissent à capter l’attention. Fleece se sera retrouvé parmi ceux-ci au mois de janvier.
En tout début d’année, le groupe montréalais formé en 2013 a fait paraitre le très bon Voyager, son deuxième album. Ainsi, il n’a pas été nécessaire d’attendre bien longtemps avant qu’un groupe de la scène locale offre un disque de qualité. Donnant dans le rock psychédélique influencé par le jazz, Fleece nous invite à découvrir leurs « paysages sonores » colorés, voire lumineux. Il ne suffit qu’à penser à la sympathique chanson intitulée Under the Light, pièce d’ouverture de l’album. Ce morceau au tempo lent et aux guitares vaporeuses invite à la rêverie. Le ton est donné.
S’en suit une série de chansons aux mélodies accrocheuses se laissant apprécier dès la première écoute. Alors que certaines compositions séduisent de par leurs airs et leurs arrangements, d’autres sont portés par le talent des musiciens. La bande formée de Matthew Rogers (piano, synthétiseur et voix), Gabe Miller (basse), Ethan Soil (batterie), Jameson Daniel (guitare) et Megan Ennenberg (voix et synthétiseur) excelle quand vient le temps de démontrer ses acquis techniques. À titre d’exemple, durant les morceaux What You’ve Done et Fried Eggs, Ethan Soil passe à la vitesse supérieure et livre des prestations qui ne sont pas piquées des vers. La pièce intitulée What You’ve Done est à écouter. Agréable pour les tympans.
La réalisation de Voyager colle bien à l’essence psychédélique de l’œuvre. D’ailleurs, bien que le nouveau disque de Fleece soit moderne, la facture sonore de Voyager propose quelques références à l’âge d’or de la musique psychédélique, soit les années 1960 et le début des années 1970. L’année 2017 commence bien.
Ma note: 7/10
Fleece
Voyager
Indépendant
33 minutes