The Lemon Twigs et Josephine Network au Bar Le Ritz, le 10 mai 2023
Près d’un an, jour pour jour depuis leur dernier passage, les Lemon Twigs étaient de retour à Montréal pour présenter leur nouvel album Everything Harmony sorti vendredi dernier. Comparée à leur dernière visite, l’annonce de leur présence a été entendue et la salle fut remplie rapidement. Retour sur une soirée attendu par plusieurs.
Josephine Network
Venu de New York, Josephine Network est un projet de rock rappelant la vague 70s d’artistes à la Supertramp, ce qui en fait un bon choix avec les frères D’Addario. Et déjà, je dois amener l’éléphant dans la pièce. Sur scène, il y a sept musiciens. Je n’ai jamais vu ça pour une première partie. Déjà que de faire de la tournée coûte cher, être en mesure de partir avec sept musiciens, c’est une dévotion assez admirable.
Avec un musicien à la tambourine et à la voix, un musicien au piano, un autre à la batterie et quatre autres aux instruments à cordes, donc une à la voix, le groupe a offert une performance charmante qui a su bien gérer l’impatience du public en attente l’acte principal de la soirée. C’est une communion toute en joie qui a su attirer l’attention de plusieurs.
The Lemon Twigs
Débutant majoritairement avec des chansons de l’album Songs From The General Public, les Lemon Twigs dépensent leur énergie de manière foncière. Le public est absolument réceptif à la musique et ne dépense pas d’énergie en plongeant dans un mosh-pit ou tout autre mouvement du corps. Les admirateurs des Twigs sont là pour la musique et leur présence, point. Tu ne verras personne se mettre dans un coin pour jaser.
Ce concert fut une partie de plaisir pour le groupe qui s’amusa même à présenter une reprise de The Left Banke et à présenter des chansons avec d’autres accords comme Hell On Wheels, le tout, en changeant d’instruments régulièrement entre guitares, basses et batteries. L’énergie que l’un met sur un instrument n’est pas le même pour un autre, ce qui donne l’impression de voir de nouvelles combinaisons provoquant ainsi une attention différente.
Avec Michael D’Addario dansant avec sa guitare telle un Pete Townshend des Who et Brian D’Addario qui s’ajuste facilement après qu’une corde de guitare ait rendu l’âme avant de se relancer, on a affaire, comme toujours, à un groupe incroyable qui a donné tout pour le spectacle. Quel plaisir de les revoir et s’ils reviennent l’année prochaine, je ne serai pas surpris de les revoir dans une plus grande salle.
Crédit photo: Charles-Antoine Marcotte