Pouzza Fest 2019 : un beau party sous la pluie!
Du 17 au 19 mai se tenait la 9e édition du Pouzza Fest, aussi connu pour être le seul festival punk qui se déroule au centre-ville. Cette année, on avait encore droit à une belle programmation sur trois jours et pas mal de monde au rendez-vous en dépit d’une météo plutôt capricieuse. Retour sur quelques moments forts du festival.
Bad Cop / Bad Cop
Habitué de Montréal, le groupe avait déjà fait forte impression lors de son passage en septembre dernier en première partie de Frank Turner. Ne dérogeant pas à ses habitudes, le girls band énervé de Californie a assuré un show énergique et carré à souhait où les musiciennes ont donné tout ce qu’elles avaient! Rock on girls!
Against Me!
Le groupe phare de la scène punk de Floride n’a pas failli à sa réputation. En dépit d’un froid assez conséquent qui a laissé le public quelque peu statique, Against Me! a livré un set généreux avec près d’une vingtaine de tounes punk mélodieuses enchaînées à un rythme effréné! Sans oublier de beaux messages d’inclusion et de tolérance dont le groupe se fait l’étendard depuis plus de vingt ans!
The Mahones
C’est parti pour du bon punk irlandais bien festif. Le groupe de l’Ontario qui se revendique comme le plus vieux groupe de ce genre (si on omet The Pogues évidemment) a sorti l’accordéon et le flûtiau pour faire danser la foule. Slainte! Dédicace au moshpit qui m’a fait perdre une cheville dans l’histoire!
Guérilla Poubelle
Évidemment, il fallait que la pluie s’en mêle, en particulier pour un groupe dont le titre phare s’appelle Demain, il pleut! (merci, on était au courant, ça fait un mois que ça dure cette affaire!). Bref, bravant les éléments, le groupe emblématique de la scène punk française des années 2000 a livré une belle prestation et était visiblement content de jouer une nouvelle fois au Québec devant un public qui s’est laissé emporter au rythme des chansons dans la boue et le froid! Un très bon set, alternant les anciens tubes et du nouveau matériel et à la fin duquel le chanteur s’est permis un crowdsurfing digne de ce nom!
Andrew W.K
Dernier artiste en programmation sur la scène extérieure, celui-ci a fait une entrée digne d’un lutteur sur le ring : biceps saillant et paquet très moulé dans jeans ultra-slim….visiblement il est content d’être là le Andrew! Après une première toune qui laisse le public un peu dubitatif, celui-ci, accompagné d’un band de feu, électrise la foule et c’est un méga party qui se met en place. De partout, ça saute, ça chante, ça bouge. Alternant les postures mi-épiques, mi-ringardes, Andrew W.K est clairement le maître de cérémonie. Pour exemple, il fera monter la sauce sur une de ces dernières chansons en faisant faire un compte à rebours au public à partir de…83! Oui, oui! 83, 82, 81, etc. Ce qui n’empêcha pas le public d’exploser à zéro. Évidemment, le groupe termine la soirée sur son succès Party Hard, laissant l’assistance rentrer le sourire aux lèvres et le cœur réjoui.
À l’année prochaine pour la dixième édition, où de nombreuses surprises sont à prévoir pour cette date anniversaire!