Ça faisait un bail que je n’avais pas mis les pieds dans la Capitale nationale. J’étais très heureux de renouer avec les lieux que j’aime et les gens que j’aime encore plus.

Je n’étais évidemment pas simplement là pour faire du social, j’étais aussi sur place pour voir ce qui s’en venait côté concert dans la prochaine année. J’ai commencé mon aventure au Pantoum que je n’avais pas vu depuis la réouverture. Laissez-moi vous dire que le complexe s’est fait toute une beauté avec une salle magnifique au rez-de-chaussée. Je suis si content de ce lieu qui est mené par une équipe faisant preuve d’une passion et qui n’a pas froid aux yeux lorsqu’il est temps de s’assurer que la musique puisse vivre sous toutes ses formes. Je salue bien bas leur travail incroyable et ce magnifique Pantoum 3.0 (ou plus…).

Arielle Soucy et Vanille

Je peux vous dire une chose : en cinq chansons, Arielle Soucy m’a totalement charmé. Elle a une voix magnifique et fait un mélange de country, de folk américain et de folk anglais. Une proposition assez unique qu’elle porte avec un bel aplomb. Elle utilise aussi des effets pour doubler sa voix. C’est parfois très efficace lorsqu’elle fait un canon avec elle-même en chantant des paroles qui parlent d’étouffer sous ses propres pensées. Par contre, pour le reste, j’aurais préféré qu’elle soit accompagnée d’une autre chanteuse, mais ça tenait la route quand même. Elle a annoncé un album dont le mix était terminé et qui devrait voir le jour un moment donné (on espère cette année). Je vous assure que c’est un nom à garder à l’oeil cette année.

Sachant que j’allais manquer le lancement de Vanille à Montréal, j’étais bien heureux de pouvoir entendre les pièces de La Clairière sur scène. Le court échantillon que j’ai pu voir était très convaincant et cette nouvelle tangente que Rachel Leblanc a prise passe le test de la scène. D’ailleurs, elle n’était pas seule sur les planches puisqu’un imposant groupe de 5 autres membres étaient à ses côtés. Toute la bande permet de bien faire vivre les pièces de l’autrice-compositrice-interprète.

Violett Pi et Rip Pop Mutant

Toute la journée, quand je demandais à des gens ce qu’ils allaient voir le soir même, on me répondait invariablement : Violett Pi. C’est donc sans surprise que le District Saint-Joseph était plein à craquer pour la performance de l’excentrique auteur-compositeur-interprète. Celui-ci a présenté uniquement des chansons issues de Baloney 5uicide qui sera lancé le 21 avril prochain en commençant avec Celui qui attend, son premier simple. À ceux qui craindraient qu’il soit moins lourd sur ces nouvelles compositions, je vous rassure, ça arrachait pour le reste des pièces. Il a offert une très bonne performance avec son groupe toujours aussi habile.

C’est dommage que la salle se soit un peu vidée pour Rip Pop Mutant parce qu’Alexandre Ortiz a offert une belle performance. D’ailleurs, il était entouré de deux excellents musiciens : Nicolas Gaudreault (Bleu Nuit) et Francis Mineau (Malajube, Oothèque). Le trio a offert les pièces aux allures new wave audacieuses avec une belle exécution. Ortiz a toujours une belle présence scénique qui comporte une bonne part de théâtralité dans sa livraison.

C’était un peu court comme périple, mais ça en valait vraiment la peine. Si vous voulez voir les photos de la soirée, je vous conseille de consulter les amis d’Écoute donc qui couvre mur à mur le festival.