Le 8 février dernier, le groupe anglais Palace était de passage à Montréal dans le cadre de leur tournée Life After, titre que porte leur plus récent album sorti l’été dernier.

Dans une salle qui affichait complet, Palace a fait chanter et danser les fans au travers d’une atmosphère vibrante et nostalgique. On y ressentait à la fois une petite douceur enveloppante et une grande fraîcheur planante, de celles qui réchauffent l’esprit et qui donnent envie de s’évader, voire de complètement décrocher.

À l’écoute de ces mélodies frivoles et mélancoliques qui se calquent sur de belles tonalités rock et blues, les têtes agitées se sont laissées bercer par leur univers cinématique, celui qui mérite qu’on s’y attarde amplement. Même si certains y verront une certaine redondance dans l’ensemble, d’autres y verront plutôt quelque chose d’unique, un moment dans lequel il fut difficile d’empêcher les sourires de se dessiner sur les visages et les corps de se dandiner.

J’ai employé plus tôt la nostalgie et la mélancolie, mots que j’utilise pour imager positivement la rétrospection et l’introspection qu’a formulé leur performance. C’est que Palace a prouvé samedi soir qu’on a besoin de peu pour faire de la musique de qualité qui s’écoute à tout moment, de la musique hautement cathartique qui se permet à la fois d’allumer et d’éteindre les feux.

On peut dire merci à l’acoustique du Ritz, celle qui a permis de donner une touche de plus à la satisfaction déjà bien grande. En plus de la qualité du son, l’endroit qui accueillait plusieurs dizaines de personnes était bien choisi pour fournir la chaleur nécessaire au ressenti des paroles et aux belles textures organiques. Une réussite sur toute la ligne pour Palace, qui se sont permis de nous gaver de leurs premières chansons tout comme ces petits bijoux qui se retrouvent sur leur plus récent album.