Concerts

L’Impératrice au MTELUS le 9 avril 2022

Sous le mot éphémère dans le dictionnaire, on pourrait retrouver la prestation du groupe L’Impératrice au MTELUS samedi soir.

La soirée débutait doucement avec la première partie : Kate Bollinger. La chanteuse laissait émaner une douce ambiance avec sa voix enveloppante, alors que la foule faisait son entrée peu à peu dans la salle.  Par le temps que tous arrivent, que le parterre déborde de gens avides, qui attendent ce spectacle impatiemment depuis 2020, Bollinger souhaita une belle soirée au public. C’était le calme avant la tempête… tropicale, si vous voyez ce que je veux dire.

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Un immense cœur illuminé siégeait sur scène, où les multiples instruments n’attendaient que leurs artistes, et la foule se massait encore plus vers l’avant de la scène. L’Impératrice commença alors la soirée avec une intro musicale puis enchaina avec les notes d’Hématome. Ç’a pris quelques chansons avant que le public commence à se déhancher un peu plus, mais l’interaction de Flore Benguigui avec le public créa un lien direct en mentionnant que Montréal leur avait manqué après 4 ans d’absence. Et c’est là que tout changea, que l’énergie monta d’un cran. Chaque chanson stimulait, électrisait et faisait sauter la piste de danse. À plusieurs moments pendant la soirée, entre les chansons, L’Impératrice restait saisie de tout l’amour que la salle du MTELUS avait à leur donner. Le public tapait du pied, bien accompagné de l’hymne québécois, le fameux ‘’Ohé Ohé Ohé Ohé!’’, et sifflait et chantait à tue-tête à chaque refrain, particulièrement à Sonate Pacifique.

Seul bémol, l’interaction assez longue pour présenter la chanson Peur des filles. Benguigui disait à tous que chaque homme avait une femme en lui, et voulait entendre combien d’hommes versus femmes étaient dans la salle. Plusieurs avaient de l’incompréhension sur leurs visages, surtout avec la belle communauté LGBTQ+ que nous avons à Montréal. Moment qui fut vite oublié alors que les premières notes parfaitement exécutées de Peur des filles résonnaient dans la salle.

Le délire continuait avec les chansons préférées de tous, comme Voodo, qui faisait littéralement trembler le MTELUS sous l’enthousiasme de la foule.  Et que dire des jeux visuels, de lumières et les cœurs que chaque membre du groupe avait sur leurs vêtements de scène, qui battaient au rythme de la soirée. La chimie entre les musiciens était magnifique et elle laissa un énorme sourire à chaque humain présent. Le spectacle se terminait trop vite lorsqu’on entendit Agitations Tropicales, et puis le groupe fit plaisir à la foule en les remerciant et en disant qu’ils n’avaient jamais vécu ça, une foule comme nous. Classique Montréal. Ils étaient tout simplement sous le charme, et vice versa. Le public mit un moment à quitter la salle. Une soirée qui passe en un claquement de doigts, mais laisse un sourire aux lèvres longtemps.

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