Mononc’ Serge a annoncé son 15^e album en carrière au début du mois de novembre. Pour lancer L’an 8000 bien comme il le faut, Serge Robert (le vrai nom du Mononc’) a convié ses fans montréalais à un lancement en formule 5 à 7 gratuit au Café Campus.

En ce lundi pas trop froid de la fin du mois de novembre, je me suis dirigée au Café Campus pour y assister. J’étais la première en file pour entrer dans la salle qui se remplirait assez vite dès l’ouverture des portes. Après plus ou moins trente ans de carrière, il semble évident que l’oncle si sympathique s’est formé un fanbase assez solide.

Lorsqu’on prend place, on est frappé par le décor de la scène à thématique d’espace basé sur le titre du long format, L’an 8000. Des planètes sont suspendues ci et là, ce qui peut rappeler les salles de classe de sciences des meilleurs films américains. Pour compléter le tableau, Mononc’ Serge et ses musiciens, Peter Paul et Ugo Di Vito, se sont présentés en habit de cosmonaute. Oh pardon, je voulais dire de crosmonaute, comme les a surnommés lui-même Mononc’ Serge. Ces kits de spectacle, livré le jour même à 12h15 par Amazon comme l’a indiqué le chanteur d’entrée de jeu, ont donné une belle touche au spectacle.

Fidèle à lui-même, Mononc’ Serge a commencé son spectacle avec des blagues d’actualité qui ont écorché autant Éric Lapointe que Julie Payette. La salle, à moitié assise à moitié debout, a eu droit à quelques pièces de ce nouvel album qui n’était alors disponible qu’à la table de produits dérivés. Les musiciens ont su se montrer de quel bois il se chauffait, malgré la courte performance.

Bien qu’une seule des 12 pièces de L’an 8000 était disponible au moment du spectacle, cela n’a pas empêché la foule qui s’était déplacée en grand nombre d’apprécier le spectacle, une bière à la main. Car comme le dit si bien le seul extrait de l’album, Vendeur de bière, la bière a coulé à flots autant dans les verres que sur le plancher du Café Campus le 29 novembre.