Jungle au MTELUS le 20 septembre 2022
Les fans de Jungle ont dû attendre près d’un an pour danser à nouveau sur les rythmes contagieux de la formation et entendre pour la première fois sur scène les pièces de Loving in Stereo.
Photos par Coline Beulin
D’abord prévue pour les 9 et 10 octobre 2021, la paire de concerts a dû être remise en raison des conditions difficiles de tournées pendant la pandémie. Maintenant que les frontières sont davantage ouvertes, Jungle pouvait enfin nous offrir les chansons de Loving in Stereo sur scène. En première partie, on retrouvait Paul Cherry que j’ai malencontreusement raté en attendant dans la file pour le vestiaire. L’automne impose tranquillement son rythme sur les soirées et j’avais oublié ses préciosités. Parce que je n’étais certainement pas pour avoir un manteau et un sac avec moi pour ce concert. Comme si le printemps était à nos portes, j’avais bien l’intention de danser ma vie d’un bout à l’autre du concert. C’est exactement ce qui s’est passé.
Sorry it took 12 months but it was worth the wait
C’est cette phrase que Josh Lloyd-Watson a lâchée alors qu’on approchait de la fin du concert. Un sentiment qui semblait partagé par la foule enthousiaste qui a dansé abondamment sur les pièces aux couleurs soul de Jungle. La formation anglaise offre sur scène une version très fidèle aux chansons sur l’album à quelques exceptions près. Ce n’est pas le groupe qui ose le plus, mais il rend la marchandise avec une efficacité impressionnante.
Jungle s’est principalement concentré sur des chansons du plus récent album tout en livrant les pièces à succès des deux albums précédents : For Ever et l’album homonyme. Il n’a pas badiné avec la foule. Les lumières du MTELUS se sont éteintes — j’adore ce moment où l’on voit la scène en gris, comme dans un film en noir et blanc avant que les lumières du concert nous administrent une dose d’excitation qui doit sortir sous forme de cris et d’applaudissement — et quelques secondes plus tard, le nom du groupe s’illuminait en orange alors que la formation faisait ses premiers pas sur scène. À peine une note avait été jouée que Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland étaient accueillis en libérateur de la ville sur une version enregistrée de Dry Your Tears. Les cris étaient bruyants, bien au-dessus des décibels qui provenaient de la scène. Rapidement, le combo s’est lancé dans Keep Moving, une maxime que la foule a écoutée avec diligence. Le plancher du MTELUS grouillait abondamment de jeunes danseurs.
Un concert bien équilibré
Fidèle à son habitude, Jungle a livré une suite efficace de pièces et a réussi à maintenir l’énergie même à travers des moments plus calme comme Romeo. Parmi les moments surprenants, il y a eu une fusion de Casio et Stayin’ Alive des Bee Gees avec une aisance déconcertante. Les grosses tounes étaient au rendez-vous : The Heat, Happy Man, Smile et même les deux plus récentes : Good Times et Problemz. Seule pièce vraiment bonne qui manquait à l’appel : Heavy, California.
Après une fin triomphale et de généreux applaudissements de la foule, Jungle est revenu sur scène pour quatre autres pièces en terminant avec les populaires Time et Busy Earnin’. Une visite fort heureuse de Jungle qu’on espère revoir un peu plus rapidement cette fois-ci!
Liste des chansons
- Dry Your Tears
- Keep Moving
- All of the Time
- Talk About It
- The Heat
- Beat 54 (All Good Now)
- Problemz
- Romeo
- Bonnie Hill
- Julia
- Happy Man
- Smile
- Cherry
- Casio / Stayin’ Alive
- Good Times
- Truth
Rappe
- Fire
- What D’You Know About Me
- Time
- Busy Earnin’
Crédit photo: Coline Beulin