Francouvertes 2023 | Préliminaires – Soir 1 : Bourbon, Reno McCarthy, Cure-Pipe et Thaïs
Et c’est parti pour une nouvelle édition des Francouvertes alors que la première soirée mettait en vedette Bourbon, Reno McCarthy, Cure-Pipe et l’ex de la soirée : Thaïs.
Pour cette édition, dans le cadre de la portion J’aime mes ex, qui présente des artistes provenant de précédentes éditions pour briser la glace, l’organisation a décidé de proposer une sélection 100% féminine. C’est l’une des nouvelles recrues de Bravo Musique, et anciennes participantes de la cohorte 2020, Thaïs, qui a ouvert le bal.
Venue interpréter, seule sur scène, quelques chansons tirées de son premier EP La Nuit te ressemble et de son premier album Tout est parfait, l’artiste a profité de son passage pour aborder son parcours et, plus particulièrement, l’après-concours. Je la cite: «Le temps apporte beaucoup ».
BOURBON
David Bourbonnais, se présentant sous le nom Bourbon, était accompagné de Mélanie Venditti au violon, Agathe Dupéré (pataugeoire) à la basse, Sarah Dion (Les Shirley, NOBRO) à la batterie et aux percussions et Alex Guimond (Comment Debord) aux claviers. Proposant des chansons de son jeune répertoire, Bourbon a réchauffé l’ambiance misant, notamment, sur une présence de lumière chaude sur scène.
Celui-ci a teinté sa performance d’un ton humoristique, pendant qu’il ajustait ses instruments et se préparait pour lancer la prochaine. Ce qui a divisé le public. Personnellement, j’ai trouvé ça charmant.
Malheureusement, sa prestation fût minée par des problèmes techniques (les risques du métier). Mais peu importe pour la suite du concours, Bourbon a une bonne voix et si des projets comme Alex Burger, Éric Goulet et Vincent Vallières vous interpelle je vous invite à plonger dans sa musique.
RENO MCCARTHY
Celui qu’on a connu à travers son projet anglophone présentait un son équivalent à celui-ci, mais en français. Un projet qui se rapproche d’ambiances à la Half Moon Run. Reno McCarthy a raconté avoir décidé d’écrire en français grâce à ses amis musiciens qui l’accompagnait sur scène. Parmi eux, on peut mentionner Zachary Boileau à la guitare, Mariève Harel-Michon (Bayta) aux claviers, Arthur Bourdon-Desrochers à la batterie, d’une autre musicienne aux percussions (donc j’ai raté le nom, désolé) et Agathe Dupéré à la basse.
Muni d’une guitare électrique à la main, il a bien habité la scène du Lion D’or à en rendre jaloux plusieurs. Il s’est même lancé dans un solo de guitare ou deux. S’il était confiant avec sa musique, ce n’est pas la même chose avec ses interventions entre les chansons qui manquaient de tonus.
Il est beau de revoir Reno McCarthy sur scène, lui qui a passé beaucoup de temps en studio, en préparation de nouveau matériel. Si le versant anglophone de sa carrière m’avait charmé, l’approche en français en rajoute. On est sur quelque chose qui frappe plus fort, jettant de l’ombre sur ses dernières sorties anglos. Fans de pop-rock alternative, écoutez Reno McCarthy.
CURE-PIPE
Ce groupe du Saguenay fait beaucoup de bruit actuellement dans la scène indie montréalaise. Il était clair que je voulais voir ce projet de mes propres yeux.
Venu interpréter des chansons tirées de leur dernier album titré J’avais, Cure-Pipe était nombreux sur scène avec ses 7 membres, dont un chanteur, deux guitaristes, deux instrumentistes mandatés aux percussions, un à la basse et une musicienne aux claviers. Ayant égayé une partie de la scène avec des fleurs en plastique et des jets de lumière multicolores, on ne pouvait pas rester insensible devant la mise en scène de la formation
Leur musique, à la fois alternative, avec un esprit rock qui rappelle les années 60, se distinguait très bien des autres groupes de la soirée. Des chansons courtes, racontant des aventures uniques, mais sans s’égarer dans le mélodramatique. Un peu chauvins, plusieurs personnes sur scène arboraient fièrement leur propre marchandise de band (appellons ça de l’amour-propre), en plus d’être habillées comme dans les années 60. Il était clair qu’une partie du public était sur place pour Cure-Pipe.
Si le groupe était charmant, il aurait eu besoin d’un peu plus de répétitions. Sur certaines chansons, les membres n’était pas toujours en harmonie, ce qui a nuancé mon appréciation de leur performance… jusqu’à ce que la dernière chanson arrive : Je marche avec moi-même maintenant! Cette pièce instrumentale remplie de guitares et d’effets de pédales m’a accroché un gros sourire dans la face pour terminer. J’ai très hâte de voir l’évolution du groupe.
Palmarès
- Cure-Pipe
- Reno McCarthy
- Bourbon
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Suivez-nous demain, alors que Coline Beulin couvrira la soirée qui met en vedette : Rossomodo, Claudie Létourneau et Jeanne Laforest avec Anaïs Constantin comme Ex de la soirée !
Crédit photo: Charles-Antoine Marcotte