Hier, j’ai eu la chance de voir la performance de Melissa Fortin à la scène Club Montréal TD et Baby Volcano qui donnait un spectacle original à la scène Rio Tinto.

Mélissa Fortin 

La pianiste Mélissa Fortin a commencé sa performance avec un solo de piano majestueux, suivie quelques minutes plus tard de ses musiciens, créant une trame sonore qui fait penser au bruit d’ovni en atterrissage. L’artiste jouait exclusivement les chansons de son album Prismacolore, sorti durant le mois de mai. De la décoration imitant la nature ainsi que les musiciens de l’artiste entouraient cette dernière. Les chansons ont bien été interprétées au niveau technique, mais la performance manquait d’énergie, considérant le fait que la musique jouée était du rock psychédélique. J’avais plus l’impression d’être à un récital de piano au Conservatoire qu’au Festival International de Jazz de Montréal.

Baby Volcano

La chanteuse suisso-guatémaltèque a laissé une intro de basses et de sons non identifiables précéder son entrée dramatique et captivante, où elle était masquée par une sorte de bonnet de laine rouge et démoniaque qui lui cachait le visage. S’ensuit une section chantée avec ses deux autres musiciens qui aurait pu être magnifique et mémorable, mais c’était beaucoup trop faux. La musique devient rythmique, faisant danser le public et la chanteuse finit par enlever son masque. J’ai adoré la façon dont l’artiste utilisait la scène et les chorégraphies qu’elle faisait seule. Je serais très curieuse de voir ce que ça peut donner avec des danseurs. Baby Volcano a enlevé son chandail, vêtu seulement de sa jupe et du ruban adhésif sur ses seins, le temps d’une chanson dont le nom m’échappe. Elle interprète Gato Zombie et dédie le titre à ses proches et à sa famille. Baby Volcano a su donner une performance théâtrale que le public a adorée. Cependant, la justesse est à travailler.

Crédit photo: Productions Novak / FIJM