Coup de cœur francophone 2019 : les Wonder-Trois-Quatre
Ce qui me fait triper des Wonder-Trois-Quatre c’est leur audace. J’aime les voir plonger, oser, ne pas avoir peur du ridicule ou de l’échec. Ça donne naissance à des moments uniques et on se sent privilégié d’y avoir assisté.
Les Wonder Trois-Quatre ont une fois de plus brûlé les planches du Petit Campus hier dans le cadre de Coup de cœur francophone.
Formé d’une série de multi-instrumentistes plus talentueux les uns que les autres, d’un chanteur et d’une chanteuse aux voix impressionnantes qui pondent des mots comme si de rien n’était, d’un directeur musical qui parle un langage des signes bien à lui et d’une animatrice dégourdie (Anaïs Favron), le groupe d’improvisation musicale m’a jetée par terre pour la troisième fois.
Ce qui me fait triper des Wonder-Trois-Quatre, c’est leur audace. J’aime les voir plonger, oser, ne pas avoir peur du ridicule ou de l’échec. Ça donne naissance à des moments uniques et on se sent privilégié d’y avoir assisté. Il s’agit d’un show qui s’adresse à un très large public désireux d’avoir du fun !
Hier soir, nous avons pu entendre une série de styles tels que de la k-pop, du lounge, de la pop bonbon, du country expérimental, du rap de la ville de Québec, du rock africain et du blues norvégiens. Bref, il y en avait pour tous les goûts !
Mention spéciale à mon coup de cœur de la soirée : de style électro-techno-pop des années 80, un succès du groupe Purplewave, la chanson Wish the light. Je trépignais sur ma chaise à voir Christian Laporte se déchaîner à la David Bowie !
Vers le dernier tiers du spectacle, l’invité spécial de la soirée, Fred Tremblay, a fait son entrée. Je n’ose même pas imaginer le stress qu’il a dû avoir pendant la première partie. Pourtant, même s’il n’a pas l’expérience des autres membres du groupe, le jeune comédien-auteur-compositeur-interprète s’est très bien débrouillé. Il faisait des liens entre les chansons qu’il improvisait et semblait très à l’aise.
Bref, une autre soirée où l’agrément était palpable dans la salle comme sur la scène. Cette année, ça fait 10 ans que les Wonder Trois-Quatre n’ont pas peur de se planter et prenne visiblement plaisir à nous faire découvrir mensuellement des dizaines de grands succès éphémères.
Hier soir, les Wonder-Trois-Quatre étaient : Éric Begin à la basse, Alain Mercure au drum, Julie Houle au tuba, Blaise Margail au trombone, Marc Papillon-Ferland au clavier et violon, Gaetan Troutet au clavier / percu / banjo / accordéon, Sylvain Pohu à la guitare, Sophie Caron et Christian Laporte à la voix, Éric Desranleau comme chef d’orchestre et idéateur avec comme invités Anais Favron et Fred Tremblay.