Cage the Elephant, Young the Giant, Willow Avalon et Bakar au Centre Bell le 26 août 2024
Hier soir, le groupe de rock alternatif Cage the Elephant a donné un concert électrifiant au Centre Bell dans le cadre de leur tournée nord-américaine The Neon Pill Tour. Ils étaient accompagnés de Willow Avalon, Bakar et Young the Giant.
Pour débuter la soirée, vers 18h30, la chanteuse Willow Avalon est montée sur scène dans une ambiance paisible, avec des fleurs accrochées au micro, créant une atmosphère poétique. Étant donné qu’il était encore tôt, la salle n’était pas encore pleine, mais elle s’est amusée sur scène et a interagi avec les spectateurs. Elle a chanté plusieurs titres, comme Gettin’ Rich, Goin’ Broke et Drivin’. Les fans étaient attentifs et participaient en reconnaissant les refrains des chansons pour l’encourager.
Par la suite, la scène s’est éclaircie dans des tons de bleu foncé, et le chanteur britannique Bakar est apparu seul sur scène. Elle est connue pour son style de musique rock indé expérimental. L’atmosphère des chansons performées était à la fois mélancolique et dynamique. Bakar a captivé le public avec la chanson Hell N Back, qui a connu un grand succès sur TikTok.
Young the Giant
Une fois l’aréna plus rempli qu’au début, on se rapprochait de la tête d’affiche. Il est environ 20h00, et Young the Giant est sur scène. Parmi les premières chansons de leur setlist, ils ont interprété Cough Syrup, l’un de leurs morceaux les plus populaires, captivant immédiatement l’attention des spectateurs. Le public, déjà conquis, est transporté par la musique du groupe californien. Sameer Gadhia, le chanteur, offre une interprétation intense et émotive, renforçant l’énergie du concert. L’éclairage était magnifique, tout comme pendant la chanson Apartment . Les couleurs sur scène variaient entre des teintes pastel de bleu, rose et orange, résonnant parfaitement avec la chanson et rendant le moment intime malgré la grande foule présente dans l’aréna. Ils ont aussi interprété plusieurs autres morceaux comme Mind Over Matter et It’s About Time.
Le Centre Bell a eu la chance de vivre un moment unique durant leur performance, car c’était l’anniversaire de leur gérante : Lizzie. Le batteur François Comtois, originaire de Montréal, a dit à la foule : « On va lui chanter bonne fête, soit en français ou en anglais », et les fans ont décidé de lui chanter « Bonne fête » à l’unisson dans la langue de la province.
Cage the Elephant
La scène était sombre, avec quelques éclaircies de lumière claire et blanche. Les membres du groupe Cage the Elephant sont apparus un par un sur scène, et le chanteur en trottinette, car il a le pied cassé. Malgré sa blessure, il a mis énormément d’énergie dans sa performance et a roulé sur scène abondamment pour se déplacer. Ils ont commencé le concert avec la chanson Broken Boy. Dès que les fans reconnaissent la mélodie, ils se sont mis à crier de joie. Durant plusieurs chansons, notamment celle mentionnée plus tôt et House of Glass, des effets pyrotechniques ont illuminé la scène. La foule était tellement absorbée par ce qui se passait sur scène qu’on ne voyait presque aucun téléphone : ils vivaient pleinement le moment. Tout comme le chanteur Matt Shultz, qui débordait d’enthousiasme, le guitariste aussi se plaçait à plusieurs reprises au bord de la barricade pour jouer près des fans. À un moment donné, il a même enlevé ses lunettes de soleil noires et les a échangées avec un fan contre ses lunettes de vue. Un moment intime entre la foule et le guitariste. La foule dansait et criait les paroles des chansons comme Ain’t No Rest for the Wicked et Come a Little Closer.
La soirée s’est conclue sur une note inoubliable. Pendant l’interprétation de Skin and Bones, une atmosphère d’intimité et de vulnérabilité a envahi l’arène, les fans étant profondément connectés à la musique. Puis, avec Tokyo Smoke, l’unité entre le groupe et le public s’est renforcée, les fans chantant ensemble et illuminant la salle avec la lumière de leurs téléphones. Ce moment a parfaitement résumé l’essence du concert, où l’émotion brute et l’énergie collective ont créé une expérience mémorable.
Crédit photo: Maya Goudreau