On retrouve bien des choses qu’on aimait de Bateau noir dans l’œuvre solo de Julien Dumont qui ramène un son indie-rock foncièrement québécois qui a connu ses heures de gloire dans les années 2000. Plutôt que de la redite, Dumont continue de chercher des nouvelles avenues. La pièce-titre qui ouvre l’album est tout simplement magnifique alors que Laisse tomber encore offre des moments doux réussis.

Avec Moses Sumney, on le sait qu’on va avoir une bonne dose de chaleur dans les mélodies et Sophcore ne fait pas exception. C’est langoureux, c’est soul, c’est bien composé, bien exécuté et franchement convaincant.

Il y a quelque chose qui se passe dans les jeunes groupes new-yorkais où la musique électronique et une attitude punk se rencontrent pour créer un genre tourné vers le party avec beaucoup de chien. C’est le cas pour Fcukers et c’est encore plus vrai pour Kassie Krut qui a lancé un excellent premier album dernièrement. C’est bruyant, c’est intelligent et super rafraîchissant.

Si Kaya Hoax a été nommée espoir 2025 aux GAMIQ, on peut dire qu’elle fait déjà bien les choses. Son premier EP, Baby Gear, offre une électro-pop colorée de hip-hop qui est espiègle et légèrement insolente. C’est une belle entrée en matière pour la Montréalaise qu’on risque de revoir et revoir au cours des prochaines années.

Avec GRIP, Jesse Mac Cormack est allé dans une direction qu’il avait visitée dans ses collaborations, mais pas en solo. Il se lance dans une direction résolument électronique et dansante et ça lui va comme un gant.

Quelle magnifique réalisation et quels arrangements d’Alex McMahon qui rendent justice aux mélodies d’Amylie! Sur Ma lumière et mon ombre, il y a de bonnes idées qui font mouche coup sur coup. Le tout pour mettre à l’avant les textes poétiques de l’autrice-compositrice-interprète qui revient après une longue absence. On est bien content de retrouver sa lumière.

Je pense que c’est le fan de la New Wave of British Heavy Metal en moi qui trippe chaque fois que je pars Confrere de Poison Ruïn. Avec son drôle de mélange de métal poignant et de sonorité boueuse, la formation offre de quoi qui sort du lot de ses contemporains. Gros kick sur cet EP.

Le nouveau projet de Benoit Poirier et Simon Doucet-Carrière, PUST, est un punk bruyant bien efficace. C’est bruyant et l’interprétation sonne un peu comme une dose de désespoir, toujours à chanter au bout de sa vie comme Guy Picciotto dans certaines chansons de Fugazi. Le tout est enrobé d’une bonne dose d’absurdité qui n’est pas totalement dénuée de sens dans les textes qu’on retrouvait aussi dans Le monde dans le feu.

Akira & le Sabbat a pris la place laissée libre par Thérapie Taxi sans retenir le côté un peu vulgaire des paroles. Le groupe offre aussi une pop insolente et dynamique qui mise à la fois sur un rock efficace et une des mélodies vocales efficaces. On peut dire que le groupe met le feu… aux poudres. VHS est un must complètement intoxicant.

C’est un phénomène intéressant que celui de Snow Strippers qui mélange des échantillons, de la dance, du rock et parfois même des éléments venant de la musique industrielle, mais côté électro. C’est nerveux, un peu foufou et décidément en dehors des sentiers battus.