Ce deuxième EP de The Constant Supervision voit le groupe prendre une nouvelle direction musicale. C’est plus rock et aventureux. On y retrouve Metallikuti qui porte bien son nom et qui fait le pont entre l’afrobeat et le thrash métal tandis que Butter Me Up est assez rock garage. Real Fake Dead pour sa part porte en elle quelque chose de western. L’alliage de la voix expressive d’Ezra MacKay et la musique aux sonorités peu communes du groupe font franchement bon ménage.

Premier EP pour BRUE que j’avais bien aimé dans le cadre des Francouvertes. La formation menée par Sarah Michel-Brunnemer offre une bonne dose de rock lourd qui flirte parfois avec le stoner, parfois avec le punk, mais qui est surtout rock garage. Parmi les pièces les plus intéressantes de l’EP, il y a DES NOUVEAUX AMI-E-S qui avait fait sa marque aux Francouvertes et MES SOULIERS ONT SÉCHÉ avec ses moments de changements musicaux efficaces. Les propos sont toujours très intéressants aussi à travers les 7 pièces. Seul petit bémol, la prise de son qui manque de coffre et qui est sèche. C’est dommage, parce que ça enlève de la force aux compositions convaincantes.

Troisième EP pour Valse Fréquence qui continue de creuser les sillons du pop-rock. L’un des gros atouts du groupe est les guitares d’Anne-Marie Milev qui sait créer de bonnes mélodies habitées par un groove constant. Ce nouvel EP semble un pas en avant sans trahir ce que le groupe avait présenté auparavant. C’est assez facile d’entrer dans la proposition du Valse Fréquence et d’y trouver son compte.

La Dame Ovale est le projet de Claudia Gagné qu’on a vu à la basse de nombreux artistes à Québec, Jasmin Cloutier et Daniel Hains-Côté qui avait Gagné faisaient partie de l’Octopus il y a quelques années. Sur Du rêve à la dompe, on trouve une pop rock qui se fait parfois musclée. Visage violence et la chanson-titre sont particulièrement efficace avec l’angle plus rock.

La Faute des Autres est nouveau groupe de punk-rock avec un penchant emo. On y trouve des pièces qui nous ramènent directement aux années 2000 avec un son gras et appuyé. Il y a de belles choses à travers l’album, notamment les capacités à jouer avec les tempos et les riffs qui sont généralement convaincants. Il y a un peu de travail à faire à la voix, on perd parfois certaines paroles, et les textes tombent parfois dans la rime facile, mais dans l’ensemble ça se tient très bien.