Aujourd’hui, Florr, le projet de Jessica Hébert, présente sa première pièce : Visage nuée. Celle-ci se retrouvera sur Vague distance, un EP à paraître à l’automne. On la retrouve suspendue dans l’atmosphère avec sa musique aérienne et sa voix légère qui flotte et glisse doucement sur nos épaules en redescendant vers la Terre.

De cette création, elle nous dit : « C’est une pièce que j’ai composée au départ sur un piano acoustique il y a deux ans, et les mois qui ont suivi ont été riches en composition, en exploration et en expérimentation. Et aussi en questionnements et réalisations en lien avec la forme que le projet prendrait et son importance pour moi. J’ai aussi pris un virage ambiant et néoclassique en découvrant des artistes comme Ólafur Arnalds, et ça a beaucoup fait évoluer la pièce au niveau des arrangements et de la forme. J’ai intégré en plein milieu un changement de métrique pour que ce soit la musique instrumentale qui développe la pièce, qu’elle s’émancipe de la structure couplet-refrain pour se rendre ailleurs. Pour moi, la musique a ce pouvoir de nous faire sortir de notre quotidien, de nous plonger dans une temporalité différente, et ça fait du bien (surtout quand on ne peut pas sortir comme en ce moment). Ça a été ça tout au long du processus de création et j’espère que ce le sera ça aussi à l’écoute pour les autres. »

On y retrouve en effet des similitudes avec Ólafur Arnalds et quelques pointes vocales qui nous rappellent Klô Pelgag. C’est très beau.