Spaceface
Piña Collider
La formation américaine de pop psychédélique Spaceface dévoile un extrait funky et magnifiquement dansant. Les amants de Jungle, de Parcels et de Toro Y Moi resteront accrochés pendant des semaines au morceau Piña Collider, j’en suis convaincue.
Pour réussir ce cocktail métaphysique, le groupe s’est inspiré d’une visite guidée dans un laboratoire d’antimatière du CERN (l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire) que leur membre Jake Ingalls a vécu il y a quelques années. Ingalls a eu la chance de boire des cocktails en compagnie des scientifiques sur place, qui eux, s’occupaient d’un Super Collider, un immense collisionneur de particules.
La tournure de cette rencontre va au-delà du simple hasard : ces scientifiques étaient aussi des musiciens!
Après notre spectacle dans les environs, j’ai appris que l’équipe qui nous avait fait visiter était dans un groupe de musique, lequel prête son nom à la chanson. Parce que tout le monde à CERN vit sur le campus en raison de la base qui se trouve sous une frontière, ils ont formé un groupe pour jouer durant les réceptions, les célébrations, etc. Comme j’avais adoré l’expérience, j’ai décidé d’écrire une chanson et de leur proposer d’y participer. Ils ont accepté et j’ai entrepris d’écrire une chanson au Blackwatch Studio qui traite d’un cocktail mythique servi à CERN. Le “Piña Collider” démantibule la matière de la personne qui le consomme et lui fait réaliser que nous sommes tous connectés à une seule conscience dans l’existence humaine.
Jake Ingalls, Spaceface
Évidemment, le vidéoclip de Piña Collider est allé piger directement dans l’imagerie scientifique et impromptue de l’anecdote, tout en mettant en vedette quelques scientifiques travaillant au CERN. Aussi, Spaceface propose sa version du cocktail piña colada.
Le morceau Pinã Collider fait suite à l’extrait Happens All The Time, paru au début de juin dernier.