LES EXCÈS DE VITESSE ET LES ERRANCES GRAMMATICALES SURVIENNENT LORSQU’EN MOI SE CONFRONTENT LE SENTIMENT D’URGENCE DE NOTRE ÉPOQUE ET LE DÉSIR DE VIVRE. J’OUBLIE LES ARRÊTS OBLIGÉS ET JE POURSUIS MA ROUTE SOUS L’EFFET DU BON BUZZ QUE PROCURE UNE SECONDE DE VIE SOUS UN CIEL BLEU. LE SENTIMENT EXTATIQUE DE L’IMMORTALITÉ EST UNE OPPORTUNITÉ CLÉS EN MAIN POUR RÉALISER MON FANTASME. NOUS SOMMES EN 2021 ET JE DRIFTE SANS RÉTROVISEUR SUR LA ROUTE DU MITAN. J’EMBRASSE L’URGENCE PAR NÉCESSITÉ ET JE FAIS FI DE L’ADVERBE DE NÉGATION PARCE QUE LA VIE « ATTEND PU ».

Valence

Non, ce n’est pas un extrait de poème de Claude Gauvreau, mais bien le texte qui accompagne la sortie de La vie attend pas.

L’auteur-compositeur-interprète de Québec Valence (Vincent Dufour) n’attend la permission de personne pour nous balancer un second morceau en quelques semaines. La vie attend pas — qui fait suite à la libératrice Jamais (j’aurais pensé) parue début avril — nous convainc en quelques secondes qu’il faut vivre notre vie sans trop de conformisme. Cette pièce résolument synth-pop d’une autre époque aux refrains accrocheurs risque de vous rester pognée dans la tête pendant des jours!

Le chouette vidéoclip a été réalisé par le duo de photographes / vidéastes Geraldo Alcaine et Lucho Calderon (Gaspard Eden). On y retrouve un Valence en train d’accomplir les quatre cents coups dans sa ville natale avec un chien. Soulignons le talent inné d’acteur de Tony, le Berger australien le plus gentil du Québec.