Alphonse Bisaillon
Tout est accessoire!
Alphonse Bisaillon dévoile Tout est accessoire!, le premier extrait de son premier EP prévu pour le 28 octobre prochain.
Tout est accessoire! est, comme le dit lui-même Bisaillon sur ses réseaux sociaux : « mon 1990 à moi. » Beaucoup de choses se passent dans cette chanson. Ça commence avec ce qui ressemble à une référence à Money de Pink Floyd, un groove qui rappelle la musique de club s’installe, avant de se lancer dans des sonorités disco au refrain. Même les chœurs, chantés par des voix féminines aiguës, renforce ce côté disco. Puis, au pont, on le retrouve dans ce qu’on peut considérer comme un slam. Lorsqu’enfin il aborde la Terre et tout ce que les humains lui font, on le retrouve plus posé, supporté majoritairement par le piano et les chœurs susmentionnés.
L’accessoire premier c’est la Terre terrassée
Tout est accessoire!
La Terre terrasse pour grignoter et papoter
Et patati et patata
Les oiseaux sont accessoires
À ma journée ensoleillée mmh mmh
Nous massacrerons les animaux et leurs carcasses
Nous en ferons des petites roues de Vélo
Nous sucerons aux arbres tous leurs chloroplastes
Nous mangerons des fruits orange Jello
En bref, dans Tout est accessoire!, Alphonse Bisaillon aborde le fait de sortir dans les bars pour se ramener une conquête, l’importance mise dans le côté accessoire de la vie, la technologie, le fait de se sentir supérieur aux autres et l’absurdité de travailler pour gagner sa vie.
Sur Tout est accessoire!, Alphonse Bisaillon s’est occupé de la voix, du piano et des synthétiseurs. Pour le reste, il a fait appel à Antony Linteau et Jocelyn Tellier aux guitares, Antoine St-Onge à la basse, Ismaël Chagnon à la batterie, Jocelyne Roy à la flûte, Jean-François Gagnon aux trompettes, André Leroux au sax ténor, Mélanie Bélair et Chantal Bergeron aux violons, Ligia Paquin au violon alto et Sheila Hannigan au violoncelle. Le chœur, qui joue un rôle important dans le morceau, est assuré par Belle Grand Fille, Judith Little Daudelin, Carmelle Gauvin, Mikhaëlle Salazar et Kelowna Chauvin.
Crédit photo: Arthur Chénier