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Seven Lions : un DJ pas comme les autres

Partout où il passe, Seven Lions ravi les foules avec son EDM plutôt mélodieux qui affectionne particulièrement les voix féminines aériennes. Que ce soit avec ses compositions originales ou avec ses remix, le DJ américain fait tout feu toute flamme. Portrait d’un marginal.

 

Jeff Montalvo qui arrive à la base du milieu métal et il a flirté avec le milieu punk. Mais ses groupes lui causaient de nombreuses frustrations. Éventuellement, tanné « d’attendre après son groupe tout le temps », il a commencé à composer de la musique électronique de son côté. Son impatience a rapidement été récompensée.

Des remix qui fonctionnent

C’est son remix de Cosmic Love, de Florence + The Machine, qui a d’abord braqué les projecteurs sur lui. C’est de son propre chef qu’il l’a composé en catimini. Puis, la maison de disque Moshi Moshi a décidé de l’inclure dans la sortie de la pièce en version simple. Les ajouts qui flirtent avec le dubstep, le drum’n’bass, mais toujours en gardant une bonne dose de mélodie aérienne trance, en font une bonne chanson dansante. Puis, il a repris la chanson On My Way to Heaven d’Above & Beyond où il a fait preuve d’une retenue surprenante. Le début de la chanson est gardé intacte, ce qui fait que la montée se déroule sur une bonne minute trente avant de se lancer dans un dub step efficace et puissant.

Seven Lions s’est aussi penché sur le cas de Röyksopp et leur chanson Running to the Sea sur laquelle chante Susanne Sundfør. Encore une fois, l’Américain se concentre sur une chanson où une voix féminine légère est mise de l’avant. Le contraste entre la voix aérienne de Sundfør et le dubstep lourd et viscéral du DJ créé une belle dichotomie.

Oui des remix, mais surtout des compositions

Même s’il a fait sa marque avec des remixes réussis, Seven Lions est beaucoup plus identifiable grâce à ses compositions originales qu’il fait réellement sa marque. C’est un univers onirique et quasi féérique trance qu’il construit avec ses synthétiseurs qui se frottent break beat et kicks dubstep. Days to Come sur laquelle chante Fiora est un bel exemple de l’étendue de la capacité sonore de Seven Lions. Il évite d’être relégué à cette catégorie de DJ EDM sans personnalité grâce à sa signature originale, ses procédés uniques et une envie de pousser le concept un peu plus loin.

Les surprises sont souvent au rendez-vous dans ses pièces. Il faut dire qu’il traite ses compositions électroniques un peu comme les pièces épiques en métal progressif. D’ailleurs, il est grand fan d’Ensiferum, Opeth et Storm Corrosion. Cette curiosité musicale explique le style peu orthodoxe du DJ qui explore régulièrement le métissage musical.

Seven Lions sera en concert au MTELUS le samedi 3 novembre en compagnie de MitiS et Jason Ross. Pour vous procurer des billets, c’est par ici!