Sean Combs, mieux connu sous le nom de Diddy, est accusé par deux autres femmes de violences sexuelles
Quelques jours après avoir annoncé un règlement hors cours avec la chanteuse Cassie qui l’accusait d’abus, deux autres femmes poursuivent aussi Diddy pour des incidents qui se seraient déroulés au début des années 90.
Grosse semaine pour Sean Combs, mieux connu sous le nom de Diddy ou Puff Daddy. Le 16 novembre dernier, Cassie, une chanteuse américaine, poursuivait Combs pour des années de violences physiques et viol. Le lendemain, il était annoncé qu’un règlement hors court avait été trouvé entre les deux parties.
Cassie avait alors dit que : « J’ai décidé de résoudre cette affaire à l’amiable, dans des conditions que je peux contrôler dans une certaine mesure. Je tiens à remercier ma famille, mes fans et mes avocats pour leur soutien indéfectible. » De son côté, l’avocat de Diddy, Ben Brafman avait déclaré : « Pour que les choses soient claires, la décision de régler un procès, surtout en 2023, n’est en aucun cas un aveu d’actes répréhensibles. La décision de M. Combs de régler le procès n’affaiblit en rien son refus catégorique des allégations. Il est heureux qu’ils soient parvenus à un accord mutuel et souhaite le meilleur à Mme Ventura. »
De nouvelles poursuites
Deux nouvelles femmes poursuivent maintenant Sean Combs. Joi Dickerson-Neal et une femme dont l’identité est masquée. Toutes les deux l’accusent d’incidents arrivés au début des années 90. Dickerson-Neal accuse Combs de plusieurs violences, dont : avoir distribué de la pornographie de vengeance. Elle a expliqué que lorsqu’elle étudiait à l’Université de Syracuse, elle a accepté d’aller à un rendez-vous galant avec Combs. Pendant celui-ci, elle aurait été droguée, emmenée à un autre endroit où Combs l’aurait agressé sexuellement tout en se filmant secrètement. Plusieurs jours plus tard, un ami lui aurait dit que lui et d’autres avaient vu les images. Elle dit qu’elle est restée avec de grandes cicatrices et qu’elle a vécu des symptômes post-traumatiques, notamment une dépression sévère et une contemplation du suicide.
La seconde femme qui est anonyme accuse aussi le chanteur Aaron Hall. Elle allègue qu’elle et l’une de ses amies ont rencontré Hall et Diddy lors d’un événement de MCA. Les deux femmes auraient été invitées à l’appartement de Hall. Rendu chez Hall, Diddy aurait contraint la victime à des rapports sexuels. Puis, Aaron Hall serait entré dans la chambre, l’aurait contrainte et l’aurait violé. Dans une autre chambre, les deux hommes auraient aussi forcé son amie à avoir des relations sexuelles avec eux. Deux jours plus tard, inquiet que les deux femmes parlent, Diddy serait venu chez la plaignante et l’aurait étranglée jusqu’à ce qu’elle perde connaissance pour l’intimider.
De son côté, les représentants de Sean Combs ont déclaré à Pitchfork que : « Il s’agit de plaintes fabriquées de toutes pièces, alléguant faussement des fautes commises il y a plus de 30 ans et déposées à la dernière minute. Il ne s’agit de rien d’autre que d’un coup d’argent. En raison de la célébrité et du succès de M. Combs, il est une cible facile pour les accusateurs anonymes qui mentent sans conscience ni conséquence pour en tirer un bénéfice financier. Le législateur new-yorkais n’avait certainement pas l’intention ou l’espoir que la loi sur les survivants adultes soit exploitée par des escrocs. Le public devrait faire preuve de scepticisme et ne pas se précipiter pour accepter ces allégations bidon. »
Crédit photo: Facebook de Diddy