Les procureurs allemands chargés de l’affaire ont invoqué un manque de preuves dans cette affaire qu’ils avaient ouverte en juin dernier.

Ceux-ci ont ouvert une investigation après qu’une admiratrice, Shelby Lynn, a affirmé avoir été droguée et « avoir été préparée à avoir des relations sexuelles » avec le chanteur lors d’une soirée, avant un concert, qui a eu lieu en mai dernier.

Lindemann aurait prétendument réagi avec colère lorsque Shelby Lynn a refusé d’avoir des relations sexuelles avec lui dans une salle, sous la scène, pendant l’entracte. D’autres femmes ont alors raconté avoir été « recrutées » sur les réseaux sociaux avant les concerts de Rammstein, ce que le chanteur a qualifié de « faux sans exception ».

Selon la nouvelle publiée par Exclaim, le parquet de Berlin a révélé que la procédure n’avait fourni aucune preuve et qu’il était impossible pour lui d’étayer les allégations parce que la police n’avait pas réussi à récolter des témoignages directs de la part des accusatrices. Fait à noter, au cours de l’enquête, deux autres femmes ont porté plainte pour agression sexuelle contre le claviériste Christian Lorenz pour des faits remontant respectivement à 2006 et 1996.

En contrepartie, Lorenz lui-même a impliqué Lindemann et le batteur Christoph Schneider en publiant précédemment une déclaration sur les allégations contre le chanteur. Dans cette déclaration, il a affirmé « qu’il ne pensait pas qu’il y avait quoi que ce soit de criminellement pertinent », dans le cas de Shelby Lynn, mais il a admis que « certaines structures se sont développées et ont dépassé les limites et les valeurs des autres membres du groupe ».