C’est une triste nouvelle pour la scène underground montréalaise qui pleure une artiste et un être humain de grande qualité et apprécié de tous.

Note de la rédaction : Nous sommes touchés directement par cette nouvelle. Nous échangions régulièrement avec Joni en raison de son poste chez Constellation Records. C’est avec une grande tristesse que nous écrivons les lignes de cet article. Nous nous souviendrons de Joni comme bonne relationniste de presse sur qui nous pouvions compter et qui avait le sourire au bout des doigts. Toutes nos condoléances à Richard, son partenaire, et à sa famille.

Le 30 mai dernier, Joni Sadler, membre du groupe montréalais Lungbutter et relationniste de presse pour Constellation Records, est morte dans son sommeil d’un anévrisme au cerveau. C’était une mort inattendue à l’âge de 35 ans. Il s’agit d’une grande perte pour la scène underground montréalaise.

Joni Sadler s’est installée à Montréal en 2012 après avoir complété sa maîtrise à l’université Carleton à Ottawa. Originaire de Victoria en Colombie-Britannique, sa thèse de maîtrise portait sur la scène DIY expérimentale : Challenging Expectations: Perceptions of Canadian Music and the Localized Practices of Experimental Artists. Elle est déménagée à Montréal pour venir diriger CKUT, la radio de l’université McGill de 2012 à 2017. Puis, elle a travaillé à POP Montréal de 2017 à 2018. En 2017, elle est devenue aussi la directrice des communications de la maison de disque montréalaise Constellation Records. En plus de ses occupations dans la scène locale, elle occupait le poste de batteuse du groupe d’art-punk Lungbutter.

Richard, son partenaire des 7 dernières années, et ses parents travaillent à des arrangements funéraires considérant la situation pandémique dans laquelle nous nous trouvons. Suivez le site web de Constellation Records pour en savoir plus au cours des prochaines semaines.

Toutes nos condoléances vont à la famille de Joni.

Crédit photo: Constellation Records