30 ans après la fondation du groupe Deerhoof en 1994, voilà que Greg Saunier, le batteur du quatuor rock, annonce un premier album solo; We Sang, Therefore We Were est attendu pour le 26 avril. Question de se mettre en haleine, une première chanson a été partagée : Grow Like a Plant.

19 albums avec Deerhoof et des centaines de collaborations plus tard, cet album solo est né ainsi, selon Saunier : « Lorsque Satomi, Ed, John et moi discutions entre deux concerts à Austin début décembre, ils m’ont encouragé à faire un disque par moi-même afin de faire face à l’agitation que je ressentais ». Mis à part jouer de la batterie, Greg Saunier chante et joue également de la basse et de la guitare. C’est d’ailleurs lui qui assure la plupart de l’instrumentalisation de son projet. On y compte également quelques oiseaux qui l’accompagnent ici et là dans ses mélodies.

Au sujet de l’album, voici ce qui en est dit : « L’autoproduction de We Sang, Therefore We Were est traînante et anti-slick, puis les arrangements sont dans un état constant d’agitation impatiente. Les perce-oreilles à succès abondent, mais sont livrés dans un falsetto délicat et chuchoté, tendant vers une harmonie à trois voix, ressemblant parfois presque à Deerhoof interprété par les Andrews Sisters. Les notes d’euphonie mozartienne qui s’insinuent ici et là prennent finalement le dessus dans un climax inattendu à la fin, la batterie s’interrompant dans une effusion orchestrale de rires ou de cris qui est peut-être la partie la plus crue de l’album ».

We Sang, Therefore We Were

01. There Were Rebels
02. Front-load the Fun
03. Yeah You, Person
04. Don’t Design Yourself This Way
05. Furrowed Sugarloaf
06. Rip the Atmosphere from the Wind
07. Grow Like a Plant
08. No One Displayed the Vigor Necessary to Avert Disaster’s Approach
09. Blame Yourself
10. Instead of Queen
11. Not for Mating, Not for Pleasure, Not for Territory
12. Playing Tunes of Victory on the Instruments of Our Defeat

Au sujet de Grow Like a Plant, Greg Saunier avance que la trame « répond à cette bizarrerie ennuyeuse de l’esprit d’homosapien où il pense qu’il est constitué de molécules de meilleure qualité que le reste de l’univers ».

Ce premier simple est accompagné d’une vidéo réalisée par sa compagne Sophie Daws. À ce sujet, Daws mentionne que, « comme la chanson ne reste pas figée (dans un rythme, un registre émotionnel), je voulais que la danse et ma relation à la caméra/au public changent constamment.

Crédit photo: Sophie Daws