Dans le cadre de mesures sanitaires pour contrer la COVID-19, le gouvernement français a décidé de fermer les boîtes de nuit pour une durée de quatre semaines.

La France est présentement aux prises de la cinquième vague de la COVID-19. Pour y faire face, le premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont décrété la fermeture des discothèques françaises. Une aide économique gouvernementale a été annoncée.

Cette fermeture, pour l’instant, sera en vigueur à partir du 10 décembre pour une durée de quatre semaines. Elle vise uniquement les boîtes de nuit, ce qui a provoqué de la grogne dans le secteur. « Dans un communiqué, le Collectif Culture Bar-Bars et la branche Club Culture rappellent que les clubs “ont fait preuve depuis la réouverture de leur sérieux à appliquer des protocoles sanitaires contraignants et seront toujours à disposition des autorités pour continuer à faire de leurs lieux des espaces sûrs pour leurs clients.” » (Les inrockuptibles)

De plus, le collectif de Nantes illustre qu’il y a des incohérences dans les mesures gouvernementales. Premièrement, les boîtes de nuit ont été fermées pendant une bonne partie de la pandémie et cela n’a « pas empêché la propagation ni l’impact » de la maladie en France (Les inrockuptibles). Deuxièmement, selon Bar-Bars, le gouvernement français « stigmatise » ces endroits en les dépeignant comme étant « intrinsèquement dangereux » (Les inrockuptibles).

Les gérants touchés par la mesure et représentés par Bar-Bars ont interpellé Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture. Ils lui demandent d’une part de réactiver les aides et d’autre part de leur permettre d’ouvrir partiellement leur établissement.

À noter que l’État français a décrété qu’il serait aussi interdit de danser dans les bars et les restaurants dès le 10 décembre.

Crédit photo: Boîte de nuit Hakkasan à Las Vegas crédit : Instagram @hakkasanlv