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Apprendre à connaître iskwē

iskwē sera en concert le 30 novembre prochain au Studio TD dans le cadre de Série Libre présentée par TD et c’est gratuit! On vous propose de découvrir cette artiste autochtone à la palette sonore variée.

iskwē est le nom de scène de Meghan Meisters qui est née à Winnipeg au début des années 80. L’autrice-compositrice-interprète a des origines cri-métisses. Elle a pris le nom d’artiste Waseskwan iskwew, abrégé iskwē, qui veut dire en français : femme du ciel bleu. Après avoir vécu hors de sa culture, elle a senti le besoin à l’adolescence de reconnecter avec ses racines cri-métisses. Elle a donc fait appel à une communauté qui l’a accompagnée dans cette réappropriation de sa culture. Elle fait partie de cette nouvelle génération d’autochtones qui n’ont pas honte de leurs origines et qui veulent au contraire en montrer toute la richesse.

Des convictions avant tout

En 2017, en amont de la sortie de son album The Fight Within, elle a beaucoup parlé de la violence faite aux femmes autochtones en insistant sur le fait que ce n’est pas une question strictement autochtone, mais une question de droits de la personne. Elle en parle d’ailleurs dans la chanson Nobody Knows, une pièce phare de son album. The Fight Within, pour sa part, lui a valu plusieurs nominations, dont une longue liste du prix Polaris, et même un prix pour l’album électronique / dance de l’année aux West Coast Music Awards.

En plus de traiter de sujets difficiles, iskwē le fait avec une approche audacieuse qui mélange R&B, pop et musique électronique. On y retrouve des sonorités qui rappellent Betty Bonifassi et DJ Champion au tournant des années 2000. Sa voix puissante perce à travers les trames électroniques tout en conservant sa chaleur et sa rondeur.

Des aventures musicales

iskwē a démontré au cours des dernières années sa grande polyvalence musicale, notamment à travers le projet Mother Love avec Tom Wilson. Soudainement, on sort de la musique électronique pour entrer dans le folk-rock avec des influences de Tom Waits et de musique roots. Même si ce projet sortait iskwē de sa zone de confort, elle s’y colle aisément et les voix des deux interprètes se complètent à merveille.

Au cours des derniers mois, iskwē est revenue à ses premiers amours avec une surprenante pièce qui échantillonne Nina Hagen et qui est une ode à la marijuana. Sur I Get High, iskwē livre notamment un moment de chant rapide qui se rapproche dangereusement d’un débit de rap. C’est franchement réussi et comme elle l’a dit dans le communiqué qui accompagnait la sortie, c’est une chanson qui appelle à davantage d’amour entre les humains. Elle a été écrite avec Damian Taylor qui a aussi travaillé avec Björk et The Killers.

Ce n’est pas la seule pièce qu’iskwē a lancée cette année! Trois autres nouveautés sont parues au cours des derniers mois. Elle y reprend son esthétique sonore plus dance et électronique. Les chansons tirent leurs inspirations d’une relation amoureuse tumultueuse et passionnelle qui s’est terminée de manière aussi mouvementée qu’elle avait commencée. Part Two, le plus récent extrait, est une pièce qui traite du cœur brisé qui reste après la relation et qui se rend compte que parfois, il faut se retenir de plonger à nouveau parce que le résultat engrange plus de douleur que de bien.

Le 30 novembre prochain sera l’occasion idéale de découvrir en concert iskwē alors qu’elle offrira un concert dans le cadre de Série Libre présentée par TD. Ça se passe à 20h au Studio TD et c’est gratuit! Premiers arrivés, premiers servis… ne tardez pas!

Crédit photo: Festival International de Jazz de Montréal

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