Reprenant le fameux titre de la chanson Antoine Gérin-Lajoie, PONTEIX s’est déraciné de son St-Denis natal (le village en Saskatchewan, pas la rue) pour venir travailler ses talents de réalisateur avec Louis-Jean Cormier à Montréal. Ce dernier cosigne la réalisation de l’album et collabore sur une chanson avec Mario Lepage. On retrouve aussi des collaborations avec Laurence-Anne et Marco Ema sur ce deuxième album de PONTEIX.

Squid s’est inspiré de personnes de romans ayant des histoires troubles pour l’écriture de Cowards. Cela donne des chansons comme Crispy Skin qui chante le cannibalisme. Le groupe anglais toujours aussi curieux propose une fois de plus des avenues audacieuses et des textures sonores surprenantes.

C’est la première fois que Sharon Van Etten est officiellement avec un groupe. Par contre, on peut dire que les chemins qu’elle creuse ici continuent dans les sillons de son dernier album. On y retrouve une fois de plus des sonorités synthétiques, mais avec toujours un peu d’organique dans le mix. Le tout avec sa voix toujours aussi charmante. On dirait qu’on entend dans sa voix le plaisir qu’elle a eu à créer ce nouvel album.

Thick Glasses propose un son qui incorpore des années du rock des années qu’il retravaille avec intelligence. Ça donne un résultat qui porte en lui un peu de nostalgie, mais qui sonne très actuel. Le groupe propose Dans l’abysse qui mise à la fois sur les riffs lourds et les mélodies convaincantes.

Les jeunes femmes de Horsegirl proposent un album qui a été enregistré en deux semaines dans un loft non chauffé pendant les pires jours de froids de janvier 2024 avec Cate Le Bon. Simplement avec cette description, on peut se dire que ça risque d’être intéressant. C’est un deuxième album attendu après un premier effort réussi en 2022.