5 nouveaux albums à écouter – 1er septembre 2023
Cette semaine, le rock et le punk hardcore sont à l’honneur, mais pour celles et ceux en quête d’apaisement, les albums de Kim Albert et Puma Blue vous sont destinés. Et si le temps vous le permet, on vous invite à lire les critiques des albums tout chauds de Slowdive et Alaclair Ensemble, gracieuseté respectivement de Stéphane Deslauriers et du bon LP Labrèche.
comment debord – monde autour
Folk, Francophone, Rock
Trois années séparent la parution du premier album homonyme de comment debord de ce monde autour. Cette fois-ci, les ascendants disco et funk sont pleinement assumés et les intentions musicales sont, semble-t-il, plus claires. Si vous êtes adeptes de rock francophone qui garde un pied bien ancré dans les sonorités des décennies 70 et 80, ce nouvel opus de la formation saura réveiller la québécitude qui sommeille en vous.
Jeff Rosenstock – Hellmode
Punk / Hardcore, Rock
Titré avec justesse Hellmode, ce nouveau long format du punk rockeur états-unien Jeff Rosenstock serait plus bruyant et chaotique que son prédécesseur, No Dream (2020)… à l’image d’un monde qui le devient de plus en plus. Si vous aimez votre punk hardcore en mode mélodique, ce que propose l’auteur-compositeur pourrait assurément dynamiser votre week-end.
Kim Albert – To Hold It All
Indie, Folk
To Hold It All a été écrit et composé en février 2021, peu après qu’une des amies de Kim Albert soit décédée d’un virulent cancer au trop jeune âge de 45 ans. Ce même tueur a emporté la mère de l’autrice-compositrice-interprète en 1998. Pour l’artiste, l’amour, la perte, la beauté et la douleur ne font qu’un… et elle a parfaitement raison. Un disque à fleur de peau à écouter avec grande attention.
Puma Blue – Holy Waters
Électronique, Jazz, R&B Soul
Holy Waters fait suite au premier album de Puma Blue paru en 2021 et intitulé In Praise of Shadows. Ce nouveau long format poursuit sur la lancée jazz-soul feutrée de son précédent opus, tout en escortant l’auditeur vers de nouveaux territoires sonores. Une autre création apaisante, mais en format plus synthétique.
Speedy Ortiz – Rabbit Rabbit
Rock
Rabbit Rabbit est le premier opus à mettre à l’avant-plan la bassiste de longue date Audrey Zee Whitesides et le batteur Joey Doubek. Les deux musiciens font maintenant partie de Speedy Ortiz à temps plein aux côtés de l’autrice-compositrice Sadie Dupuis et du guitariste Andy Molholt. Le titre de l’album, lui, est une référence à un rituel superstitieux que Dupuis a intégré dans son enfance. Bref, si cette cohésion renouvelée vient bonifier le rock « nineties » de la formation, Rabbit Rabbit pourrait peut-être devenir l’album de la consécration pour le quatuor. Qui sait ?