Chroniques

Entrevue avec Valaire

Il y a plusieurs concerts intéressants qui se donneront dans le cadre de Montréal en Lumière. L’un de ceux-là est celui de Valaire. La formation électro-jazz-funk revient sur scène à Montréal après avoir lancé Oobopopop en septembre dernier. LP Labrèche s’est entretenu avec Luis Clavis pour parler des derniers mois, du spectacle qui arrive et de la vie!

L’an dernier, le groupe avait offert une prestation inusitée qui combinait le film Elvis Gratton et leur musique. Cette année, c’est autour de leur plus récent opus que se concentrera leur approche. « C’est la continuité du show qu’on a lancé avec l’album. À Montréal, on avait juste fait un spectacle dans un bar, histoire de faire un lancement plus intime. On voulait mettre le party dans les places où on jouait. » Ce spectacle plus intime, la formation l’a amené dans quelques bars de la province. Maintenant, la bande se sent prête à passer à une autre étape, celle des plus grandes scènes. Après le Club Soda le 1er mars, la formation amènera son spectacle en région pour ensuite se préparer pour l’Europe et les festivals cet été. « On va ressortir quelques vieilles tounes parce qu’à date, on se concentrait sur les nouvelles chansons. »

Pour ce nouveau spectacle, ils ont de nouveau collaboré avec Brigitte Poupart. « Elle était partie à New York pendant six mois. Dès qu’elle est revenue, on l’a appelé et on a commencé à travailler sur le spectacle. » Cette relation entre le groupe et la metteure en scène date de 2010. La chimie passe bien entre les deux et Poupart est une créatrice hors pair. Après leur retour sur scène à Montréal, le groupe ira se promener en Europe. « On a un nouveau booking en Angleterre et on veut les impressionner. On part pour un trois semaines, mais un trois semaines bien rempli. On va faire autant de spectacles qu’on faisait normalement en six semaines, mais en la moitié du temps. Ça sera plus guerrier, mais on aime ça. »

Et si vous vous demandez (moi j’étais encore dans le noir) pourquoi la bande a lâché le « Misteur », eh bien, la réponse est assez simple : « On a fait ça en même temps que le lancement du premier extrait d’Oobopopop. Premièrement, entre nous on s’appelait Valaire depuis des années parce que le « Misteur » était un nom qui nous venait de Cégep en spectacle. On était tanné aussi que les gens charcutent le nom. C’était aussi un petit vent de fraîcheur pour nous. » Il existe même un vidéo de Marc Arcand qui défonce le « Misteur », mais est incapable de détruire le Valaire. Pour le voir, c’est par ici.

Oobopopop sonnait plus ensoleillé que Bellevue, et Clavis l’explique avec le processus de création. « La tournée de Bellevue, c’était un spectacle plus froid. On avait envie de ramener du soleil. On est parti en Louisiane ensemble en février dernier. On y a vu pas mal de spectacles qui nous ont inspiré l’utilisation des cuivres sur l’album. C’était vraiment la meilleure façon de composer. On créait la semaine et on allait voir des spectacles la fin de semaine. Par la suite, ça s’est fait naturellement pour l’enregistrement. » Parions que ces rayons de soleil se rendront sur scène le 1er mars prochain. Valaire est reconnu pour ses spectacles enlevants et celui du Club Soda risque fortement d’honorer leur réputation.

http://www.montrealenlumiere.com/fr/Programmation/Activite/7111

http://valaire.mu/fr/