Critiques

The Love Language

Ruby Red

  • Merge Records
  • 2013
  • 33 minutes
6

ruby redThe Love Language est un jeune groupe indie rock actif depuis 2008, originaire de Raleigh en Caroline du Nord. Le groupe est dirigé principalement par Stuart McLamb, qui est également le chanteur et le guitariste principal. Ruby Red, leur dernière œuvre, se définit comme étant un mélange de musique parfois instrumentale, à l’esthétique lo-fi et pop, évoquant la peine d’amour. Leur musique fait un peu penser à une pointure connue tel que Broken Social Scene, avec des effets un peu plus différents, disons-le. En effet, les chansons de l’album possèdent une épice pop-rock s’inspirant un peu de l’atmosphère des années 60-70; qui fait presque regretter cette époque.

Jazzy, rock et pop, The Love Language s’amuse avec différents styles musicaux; accompagnés de notes un peu psychédéliques. Même que parfois, la formation donne l’impression de jouer à côté d’un garage band. C’est à partir de First Shot que l’album nous fait réellement flotter sur un rock plus orchestral, ainsi qu’avec Golden Age, qui nous transporte réellement vers un bain d’émotions. Par la suite, l’intro de For Izzy, saupoudré de sifflements énigmatiques, nous rappelle quelque peu les films westerns ou les trames sonores des films de Tarantino. Faithbreaker, elle, demeure assez simpliste dans sa composition, mais agréable à l’écoute. Puis, On Our Heels, composé davantage sur des sons plus disco (où on y dénote des effluves de Roxy Music) sur des tempos plus décousus, et avec une conclusion de guitare affolée. Knots, quant à elle, semble un peu plus légère et calme, comportant un duo de voix, accompagné d’un léger riff de guitare à la signature Arcade Fire. Mêmes sonorités pour Pilot Light, mais avec un peu plus d’influences beatlesques.

La construction chansonnière de ce Ruby Red sonne principalement comme de la pop comme on en connaît beaucoup. Le concept a marché, marche encore, et marchera toujours. Ce genre de musique nous captive rapidement ou nous rebute sur le champ. C’est facile d’accès et ça met l’auditeur devant la difficulté grandissante de découvrir une musique foncièrement unique. L’opus nous laisse donc parfois de marbre. Ça demeure quand même une création qui vaut la peine d’être entendue… et ainsi découvrir The Love Language. Plus on écoute Ruby Red, plus on peut vraiment apprécier les petits détails qui se cachent derrière leur musique.

Ma note : 6/10

The Love Language
Ruby Red
Merge Records
33 minutes

www.thelovelanguage.com/

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